Cette nuit la rue froisse du papier. Orage et pluie battante sur les toits de Paris. J'imagine qu'il y a toujours cette odeur de cire à tomettes dans le couloir. Et que les éclairs projettent l'ombre de cette petite fenêtre romane sur toute la longueur du plafond...
C'est étrange comme le temps épargne certaine chose, ce contentant de leur donner un effet elliptique. Comme pour indiquer que le destin ne peut s'accomplir, qu'une fois chaque étape aboutie.
Aucune ombre sur mon plafond, juste ce bruit de papier froissé dehors. Comme autant de mots écrits puis jetés.
À croire que les plus belles émotions, s'improvisent à deux :
http://www.youtube.com/watch?v=_2Usi28hk7U&feature=relmfu
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