(journal de mes sensations)

lundi 28 février 2011

Introspection du lundi

Cette nuit vers 04h00, comme un désespoir fulgurant... Un vide comme il s'en produit de temps en temps... Analyse d'hypothétiques circonstances, de non moins spéculatives raisons ou folies, pourquoi de telles intuitions ? J'ai tant de peurs dont il faut que je me débarrasse... C'est comme une vague de fond, une marée, qui monte chargée de tout ce que l'on garde pour soi, comme le fait la mer, en ramenant ces ordures jetées loin au large, sur la plage. 
Ma vie aujourd'hui semble s'agripper à deux fils. Un amour sincère et profond pour une femme et, un besoin hallucinant de reconnaissance, de me sentir aimé, de susciter un peu de fierté, de me réaliser... 
Rien, à part Elle bien entendu, ne me touche plus, que de voir un individu jugé ordinaire qui, contre toute attente, réalise quelque chose d'étonnant, et se trouve, enfin, reconnu. Sans doute parce que je me vois, avec plus d'évidence, dans le rôle d'un outsider plutôt que dans celui du favori, n'ayant jamais vraiment eu d'appuis.
Un besoin de gloire ? Peut-être, venant alors d'un sentiment d'insécurité que j'éprouve sur ma propre valeur, d'un manque de confiance en soi. J'hésite à me reconnaître le moindre mérite et pourtant je perçois avec lucidité la nécessité absolue d'être reconnu par ceux dont je voudrais être aimé. Franchement je me fiche pas mal de ce que pensent les gens que je ne connais pas. En revanche le moindre signe d’indifférence de ceux que j'aime me lacère, me vide de mon sang, me laissant blême, défaillant. Alors j'ai, par lâcheté peut-être, une fâcheuse tendance à m'isoler. Une solitude comme une drogue, devenue indispensable mais destructrice, tant elle me ronge. 
Je ne suis que contraste, au fond de moi j'ai la sensation que tout est possible, et en même temps je suis sujet à des désespoirs spasmodiques. Je suis déchiré entre un élan aérien et de farouches et noueuses retenues. Rêveur et optimiste de cœur, subsiste en moi un sceptique lucide qui parfois m'immobilise. Chaque fois que je fais acte de foi, le doute me gifle. Je vis sur le fil, toujours en péril, ai-je coutume de dire. Je suis un champ de bataille !
Elle, est mon meilleur remède, bien plus puissante que mon mal, Elle fait de moi, contre toute attente, quelqu'un de bon. Elle illumine mes zones d'ombre, m'indique le chemin ! 
Sa présence me transcende... je ne parle jamais aussi bien, que lorsque j'évoque le désir que j'ai d'Elle !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire