(journal de mes sensations)

mercredi 23 février 2011

Le goût des voluptés

Je ne pense qu'à toutes nos intimités de corps, à leurs mouvements privés, quotidiens, partagés. Les effluves, de cette autre adorée, subtiles, agréablement surprenantes, piquant la curiosité... Sa nudité miraculeuse, sans gêne et tellement naturelle, à peine soulignée, de temps à autre, d'un regard espiègle dénonçant volontairement la conscience qu'elle a, de l'effet qu'elle me fait. À ma passion fébrile de frôler sa peau de la mienne, désir permanent, impossible à contenir parce qu'essentiel, parce qu'inexplicable.
Je ne pense qu'à la place qu'occupe son corps dans l'espace, à sa grâce aérienne, à cette émotivité palpable qui toujours la précède. À ces poussières d'elle qu'elle sème et que mon ombre ramasse en hâte pour ne rien perdre. 
Mes bras ne sont faits que pour si, elle venait à tomber ou, pour l'étreindre jusqu'aux soupirs et qu'elle craque d'extase ! Mon corps, pour faire rempart à ce qui pourrait l'agresser et, pour s'appesantir sans retenue sur le sien, en un lent et sensuel voyage. Mon feu, qu'elle dresse et attise, même à distance, de sa voix douce, pour la réchauffer, la faire fondre...
Et je pense à notre sensibilité extrême et commune à reconnaître et comprendre chaque plaisir de cette vie, à en saisir l'essence même, à en percevoir chaque impact, sur le corps et sur l'âme. Une entente de corps, un accord d'âme, unique ! Concentré sensuel et intelligent de toutes les voluptés terrestres. 
Sa nudité, son intimité, sa sensibilité, me manquent... 
Ma table et mon lit sont vides !

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