(journal de mes sensations)

vendredi 4 février 2011

Petite panne...

Je me sens léthargique, avec en plus un vilain mal de tête, localisé dans la partie gauche et sur le sommet arrière du cerveau et, descendant dans la nuque. J'ai rarement mal à la tête, du coup c'est une douleur que je supporte plutôt mal. Mais j'imagine ses migraines et relativise alors mes souffrances. Ma course matinale m'a vidée de toute mon énergie, je pensais qu'un bain chaud arrangerait les choses, elles ont empiré. Un abattement m'engourdit en même temps que le temps qui passe m'angoisse. La journée, je n'ai qu'une envie, dormir et, la nuit je ne pense qu'à ce qu'il faudrait que je fasse le jour venu... Je suis déphasé, désaccordé. Il me manque les notes essentielles, celles qui m’élèvent et m'emportent... Un sentiment d'immense solitude m'envahit, tous mes sens ne cherchent... qu'elle !
Je sais posséder les choses essentielles et nécessaires pour tenter d'écrire, c'est-à-dire un sentiment majeur, l'Amour, l'envie ou la peur et, un évident complexe de base, bien profond. Mais là, depuis quelques jours, j'ai du mal à accéder à mon imagination et à ma spontanéité. J'ai peut-être besoin d'un peu d’insouciance, sans doute suis-je trop obsédé par d'autres pensées et je passe mon temps à les contrôler, pour éviter tout débordement risquant d'aller à l'encontre de ma... légèreté. Je me connais et je sais que c'est une situation passagère, que je devrais laisser couler, ne pas m'en faire, mais pour je ne sais quelle raison, il m'est insupportable de ne pas faire l'effort d'écrire, même n'importe quoi, pourvu que cela soit sincère. C'est un peu comme courir, on se lève le matin, dehors c'est froid et gris chagrin comme la nuit passée. Les mains épuisées de l'avoir cherchée en vain, une évidente tension engageant plutôt à rester couché... on en a vraiment pas le coeur... mais une fois revenu, même si cela s'est avéré difficile, on ressent une certaine satisfaction d'avoir eu la volonté, d'avoir tenu ses promesses... Et finalement ce que l'on a fait n'est peut-être pas fantastique, mais on comprend que ce n'est pas inutile, pour progresser, vers le but que l'on s'est fixé...
Cependant, je dois bien le reconnaître, une panne me rend penaud ! C'est un peu comme ne pas l'embrasser le matin à son réveil, ne pas lui sourire... Alors voilà quand même quelques mots, avec, je l'espère un léger tempo...

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