(journal de mes sensations)

jeudi 3 février 2011

Ode à elle

Si j'habitais son corps le temps d'une nuit, je ne dormirai pas...
Je m'explorerais sans cesse de ses mains, de ses doigts.
Me pliant, me tordant en tous sens, profitant de sa souplesse,
Je ferais rougir le miroir de tant m'ausculter sans gène.
Puis je m'étirerais à n'en plus finir pour ressentir chaque partie.
Si j'habitais son corps le temps d'une journée, je sortirais le montrer.
Je m'exposerais au dehors vêtue d'un fluide voile de cachemire,
De hauts talons et, à grands pas élégants, j'incendierais autour de moi.
Je transformerais leurs envies en précises convoitises, inaccessibles !
Puis je rentrerais, reprendrais mon corps mâle et attendrais mon sort...
Je réalise se disant, que son corps sans son âme ne serait que finitude.
C'est son âme qui lui confère cette féminité éternellement renouvelée,
Faisant de moi un explorateur ébloui, perpétuellement émerveillé.
Et je suis plus ému de visiter son corps infiniment étendu de son âme.

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