(journal de mes sensations)

lundi 14 février 2011

Où il est question de seins et de Valentin

Les seuls seins auxquels je voue un culte sont les siens ! Ils tiennent dans mes mains et c'est déjà une réjouissance d'avoir le privilège de pouvoir les approcher. J'aime les caresser, presque autant que les observer. Les regarder s'agiter, bouger et voir avec quelle souplesse ils se remettent toujours en place. Libres sous un voile de soie ou de lin, ils sont un spectacle hypnotisant. Parfois, ils sont plus gros et plus lourds que d'habitude, plein d'une féminité lascive, magnifiant la fécondité du moment. Quand elle les dévoile, on dirait qu'elle libère deux tourterelles blanches qui, surprises, s'agitent puis se figent. D'une délicate blancheur, ils sont auréolés d'une corolle rose pastelle qui attire les lèvres et, d'un téton particulièrement érectile, prenant en se dressant comme un coup de sang. Lorsqu'on les regarde de face, on s'aperçoit que très légèrement, chacun d'eux, semble regarder de son côté, sans pour autant y déceler une quelconque inquiétude, tant ils sont fiers et altiers. Et si je pose ma tête entre eux, j'entends alors la chamade que joue son coeur. 
Ils sont si beaux ses deux seins, qu'ils feraient pâlir la déesse Artémis d'Éphèse, qui pourtant en porte plusieurs, c'est vous dire. 
Alors, entre Saints et seins, je choisis, sans hésiter, les siens. Et je n'attends pas la Saint Valentin pour lui dire et lui écrire les émotions qu'elle me donne, et mon admiration béate pour ses magnifiques emblèmes, exhibant sans jamais de gène, sa si touchante féminité.

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