(journal de mes sensations)

jeudi 17 février 2011

Comme ça me vient

Chaque matin je me lève tôt, très tôt, du moins assez pour regretter de ne pas m'être couché plus tôt la veille. Je salue le soleil, ou plus exactement la Lune, puis me douche. Avant de partir, j'allume mon ordinateur et regarde si le nombre de lecteurs a augmenté durant la nuit... Si oui, c'est forcément elle ! Sinon, eh bien... j'espère !  Je sombre vite, mais je suis ainsi fait qu'en moi une folle énergie de vie me donne toujours la force de prendre appui sur le fond pour refaire surface. Parfois je me balade en ville en quête d'extraordinaire à lui envoyer. La tête lourde, le corps impatient et le coeur vide, je marche dans Paris qui s'ensinistre le long de mes pas, au son d'un violoncelle qui s'essaye, le regard couleur de trottoir... Puis saisissant, à la volée, le ton chaud d'une voix féminine anglo-saxonne, ou l'image d'une féminité élancée sur un vélo Hollandais, et tout s'enflamme... Mon regard prend le bleu du ciel, mon coeur se rappelle à moi, il est énorme et peut battre pour deux... Ce que je fais à un sens, et même si je ne comprends pas encore tout, je sais que je ne me trompe pas... C'est comme ce que je vois chez elle, ce dont elle est capable si elle y croit aussi fort que moi... Il n'est pas nécessaire d'avoir de l'imagination pour écrire, ce sont les deux, trois premières phrases les plus difficiles depuis... mais je vais être en retard pour accompagner son thé...

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