J'avais pensé à autre chose... à une autre suite...
Puis, ébranlé... je me suis dit, une fois encore, que je pourrai m'en passer...
que finalement ses lâchetés, m'aideraient à oublier... Que toute cette
histoire disparaîtra de ma mémoire, et qu'il n'y a même pas de quoi en faire une
histoire... Que... que j'étouffe d'une envie violente de hurler... de tout
renverser, de tout briser et de m'enfuir... Un seul cri jusqu'à l'épuisement,
jusqu'à ce que tout soit sorti... un cri comme on vomi lorsque l'on n'a plus rien à rendre... Pour constater après
cet apocalyptique hoquet ; qu'il ne reste plus en moi, qu'elle, installée au
cœur, redéfinissant ma base...
Malgré tout ce qu'elle m'a fait ou pas fait... je suis
incapable de l'oublier, incapable de ne plus l'aimer, incapable de ne plus
croire à cette histoire, qu'elle finira par me faire ce bien qui me manque si
cruellement.
Et bien qu'elle soit la témoin privilégiée de ce que je
ressens, que cela ne semble pas l'interpeller plus que ça... Que je pourrais
objectivement en déduire le peu de considération qu'elle a pour moi... Tout cela
semble ne rien modifier de la vision que j'ai d'elle. Comment est-ce possible ? Comment en suis-je
arrivé là ?
Je me sens parfois comme n'étant que le théâtre d'un
incessant conflit interne qui, jusqu'à présent, a toujours penché du bon côté de
mes sentiments. Aujourd'hui encore, écrivant cela, je ne peux m'empêcher
d'apercevoir son doux visage, celui qui pénétrait mon âme, celui qui n'apparaissait que lorsqu'elle été atteinte, déstabilisée... en quête de chaleur, de douceurs ; celui qui transparaissait lorsqu'elle dormait, apaisée... C'est sans doute ce qui m'empêche d'être plus amer et me pousse à reprendre
toutes mes phrases... C'est cette douce partie d'elle, qui m'habite...
l'autre, chaotique, me hante. Et je réagis en fonction de celle qui pousse le plus fort...
... C'est
sans doute dû à cette dichotomie qu'il y a entre mon cœur et
ma raison.
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