Septembre fut le mois des déconvenues... certaines
plaies se sont même rouvertes... Bien que je sache chez moi la douleur fugace ;
un sourire, une main qui se tend suffit à ce qu'elle s'évapore sans laisser ni
rancœur ni trace... J'ai cependant cette inquiétude qu'à force elle use mon caractère, tue
ma spontanéité... Peut-être est-ce déjà fait, comment le savoir, je n'ai pas
encore eu l'occasion de me trouver dans une de ces circonstances révélatrices de
ce nouvel état.
Aucun augure pour octobre ne m'est apparu, je me sens
fermé à tout, désillusionné. Et surtout, je n'ai plus envie de faire semblant de
croire à ces balivernes, qu’immanquablement on tentera de me servir... Je ferai
mieux de considérer avec plus de discernement ceux qui me portent de
l'attention, plutôt que d'offrir la mienne, qui plus est à crédit... à ceux que ça indiffère ou qui trouvent cela ordinaire.
Une chose positive cependant, j'ai repris plaisir à
courir. J'y suis allé plusieurs fois en rentrant du travail ce qui ne m'était
pas arrivé depuis un sacré bout de temps... Et mon corps semble tenir le
coup...
Ce week-end, malgré l'ouverture de la chasse, je suis
allé courir les bois, je n'y ai croisé aucun habitant de la forêt, et pour
cause... mais suis tombé sur notre dîner de la soirée, une
belle poêlée champêtre pour accompagner une de ces omelettes dont j'ai le
savoir-faire... Un vrai délice, d'autant plus qu'il se trouvait agrémenté de
cet incontournable sentiment de prendre un risque stupide... cette fois-ci avec
mon système digestif plutôt qu'avec mon cœur ou ma salubrité mentale...
C'est peut-être là mon malheur... c'est
certainement quelque chose qui me caractérise, que ce soit par atavisme... ou pour avoir acquis, au
cours de ma vie d'inadapté, le goût incontrôlable de marcher sur un fil, de me
mettre en péril...
Pour Octobre....laissez venir.....laissez vous porter.....il est à peine commencé......qui sait.....
RépondreSupprimerVous avez raison, de plus octobre est un peu, fétiche, pour moi... Merci Douce
RépondreSupprimer