(journal de mes sensations)

lundi 21 octobre 2013

La faute de mes nerfs...

Depuis quelques jours, j'ai dans la tête une étrange sensation. Comme une absence concrétisée en une perception physique. Une sorte d'étourdissement très localisé... Une case vide, en dépression, qui se trouverait juste au-dessus du cervelet. Ce n'est pas douloureux, simplement étrange et donc légèrement inquiétant...
Il faudrait au moins que je me fasse faire les examens et analyses d'usages, un bilan de mon état physique... De quand datent mes derniers contrôles ? J'ai cette chance de n'être sujet à rien... rien d'autre que mes nerfs. Certains tombent malades, d'autres ont des accidents, se brisent une main lors d'une chute à vélo... ou un autre membre... Moi, je n'ai rien, il ne m'arrive rien. Rien d'autre que ces manques ordinaires dont presque tous se font une raison... moi excepté ! Ils sont chez moi un perpétuel tourment d'âme, une peine de cœur que rien n'efface, qui ne peut se guérir à l'aide d'ordonnances. J'imagine que c'est ça, cette petite dépression physiquement ressentie et localisée au cœur de ma cervelle...
À part ça ? Eh bien pour quelques jours, je n'ai plus à me lever au milieu de la nuit... je vais pouvoir stabiliser un peu mon sommeil, le rééduquer doucement à l'aide d'horaires réguliers et continus. Je pourrai me remettre au Yoga Bikram, pour l'avoir pratiqué chaque jour pendant toute une année, je sais combien cela peut faire du bien. J'ai reçu un mail de publicité avec une vidéo qui m'a vraiment fait envie. Mais... c'est inexplicablement compliqué... M'astreindre régulièrement à la course sera déjà bien.
Ne me manqueront plus que la tendresse et le désir d'un autre... Le manque est double, spirituel et physique. Pour l'affection, c'est une sensation permanente, un manque qui ne cesse jamais... Concernant l'aspect physique, c'est plus par intermittence, parfois je n'y pense pas, mais lorsque ça me prend et que ça monte... c'est cruel pour augmenter d'autant le manque d'affection... J'ai beau lutter, tenter des choses ou plus précisément y être ouvert... il y a une étape fatidique que je suis incapable de passer, une sorte de barrière invisible que je ne peux pas franchir... Et pourtant ça me travaille les nerfs et le sang... Et ça me souffle que tout ce qui est perdu ne se rattrapera pas... Une vraie torture... je ne trouve pas de solution...
Je suis fatigué, je suis las... trop de sentiments et d'envies me tourmentent, ces vacances tombent à point, je pourrai au moins ne m'obliger à rien. Vivre au jour le jour...
Trouver un autre souffle. M’efforcer de rétablir, seul, mes nerfs malades, parce qu'ils sont en train de faire un sort à mon corps et à mon âme.

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