(journal de mes sensations)

mardi 15 octobre 2013

Malade...?

Dimanche, en fin d'après-midi, je suis allé faire un tour à la brocante du boulevard de Reuilly... parce qu'on ne sait jamais...
Sans rapport, s'en est suivi le soir même un incident. Afin de ne pas faire de cette ascèse suivie huit jours durant, une habitude... je décidais de me relaxer un peu plus plaisamment... S'en suivit un malaise assez important. Une forte et si soudaine anxiété que je ne puis me raisonner comme je le réussissais les quelques rares fois où cela m'avait pris auparavant. Très vite apparurent quelques troubles physiques, un voile noir intermittent, des étourdissements, des sensations d'ankyloses... qui ne faisaient qu'augmenter d'autant mon sentiment d’angoisse... J'allumais la télévision pour tenter une diversion... sans effet, me levais pour aller me rafraîchir, mais perdais plusieurs fois l'équilibre, au point qu'au retour de la salle de bain, je me cognais à l'angle de mon lit et tombais à moitié. Je suis incapable de dire ce qu'il se passa précisément, sinon que je me revois, effondré, atteint de convulsions, mais n'éprouvant aucune souffrance et devant être déconnecté de la conscience de ce qui m'arrivait, pour n'être pas du tout inquiet. Je me souviens par contre de m'être alors invectivé tout haut à me redresser et à ne pas me laisser aller... Ce qui à priori réussit puisque l'instant d'après, j'étais assis dans mon fauteuil attendant que ce mauvais moment passe. Je retournais à la salle de bain pour m'asperger d'eau le visage et la nuque, et l'air froid venant de la fenêtre ouverte me fit le plus grand bien... Combien de temps cela avait-il duré ? Je n'en sais rien, après réflexion, j'imagine à peu près une dizaine de minutes. J'en avais eu pour mon compte ! Cela fait partie du jeu... Je crois que cela m'indique à quel point tous ces derniers événements ont pu m'atteindre...
Un peu plus tard, profitant d'une détente chère payée... P m'appelle, il se trouvait à Saint-Raphaël, pour débarrasser sa maison de famille de quelques meubles et les remonter sur Paris. Il me demandait si je pouvais l'aider le lendemain dans l'après-midi, à vider le camion dès son arrivée et à l'accompagner pour le rendre au loueur. Ce que j'accepte immédiatement.
Bien que ce soit le dernier jour de travail de Louisa, la vendeuse de la boulangerie, dont j'ai une fois parlé... et que j'aurais souhaité passer la saluer et l'encourager pour l'avenir, en remerciement de ces deux trois minutes quotidiennes où elle me remontait le moral, sans le savoir, avec ses compliments...
Le lendemain, j'arrivais en même temps que P, chez lui... Sa dulcinée avait fait le voyage avec lui... au bout d'une heure et demie de déménagement, tout était en ordre, enfin façon de parler... et nous partions pour Versailles centre, rendre le camion. De retour chez P, nous prîmes ensemble un apéritif dînatoire. Après quelques verres de rosé bien frais, sa chérie se livra un peu plus que les deux fois précédentes où nous nous étions rencontrés... et je dois reconnaître que nous passâmes un agréable moment... Et que, finalement, tous les deux semblent avoir une belle intimité... quand bien même les circonstances se trouvent être un peu particulières... Tant mieux, je suis heureux pour eux.
J'ai au cours de la nuit fait d'étranges rêves, impossible à raconter tant ils me semblent n'avoir aucun sens... Ce devait être le mélange de ce film inquiétant regardé hier soir avant de m'endormir... des bois de mon enfance... de ce qui me manque... Quoi qu'il en soit, peu après 4 h du matin, j'étais réveillé, mal à l'aise, n'ayant plus envie de dormir et pas encore celle de me lever... Déjà pas très bien depuis quelques jours, était-ce le fait d'avoir déménagé ces meubles un peu lourds, d'avoir transpiré alors qu'il faisait froid... ou encore le rosé... je n'étais pas dans mon assiette. J'ai attrapé mon ordinateur et me suis cherché un caban...? Une idée qui m'est venue, d'acheter un caban en drap de laine, comme j'en portais étant enfant... Mais il faudra mieux que je me déplace... Quelle drôle d'idée tout de même !
J'ai passé ma journée couché, lisant plus de cinq heures d'affilée... Avec parfois l'envie de me lever pour aller me trouver ce caban... S'il n'y avait eu ma tête dans le miroir, je me serais certainement décidé à mettre le nez dehors, mais l'effort nécessaire pour me donner un air convenable me paraissait tellement au-dessus de mes forces... à quoi bon...
Je dois être malade ou bien terriblement démotivé...
Allez, demain j'irai voir si je ne trouve pas ce caban pour me tenir chaud cet hiver... 

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