(journal de mes sensations)

jeudi 10 octobre 2013

Libre morale.

Parfois, je me dis que mon caractère n'a pas les moyens d'une telle morale. Une morale toute personnelle qui me vient de je ne sais où. Par morale toute personnelle, j'entends qu'elle est le fruit d'aucun dogme religieux, philosophique ou social. Je ne nie pas leur influence... ce serait prétentieux, mais j'en rejette toutes les interdictions réactionnaires, ambiguës ou corporatives... et ne m'en tiens qu'à la conscience aiguë que j'ai de l'autre et de moi. Je pense que tout est concevable, potentiellement acceptable, dès lors que l'on communique et que l'on s'entend, s'accordant ou pas.
Sans savoir pourquoi, j'ai la conviction que l'immoralité ne peut être inconsciente... Cependant une chose m'effraie, c'est qu'en tant que victime du manque de moralité d'un autre, mon caractère me pousse à ce dont ma conscience s'indigne. Et qu'il me faut âprement batailler pour ne pas céder. Peut-être devrais-je faire preuve de plus de caractère et d'une conscience plus légère, d'une morale plus douteuse ?  
"Jouis et fait jouir sans faire de mal à toi et à personne, voilà, je crois, toute la morale." Chamfort.  

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