(journal de mes sensations)

dimanche 21 octobre 2012

Question d'instinct.

Soyons sincère, ce n'est pas la grande forme. Une sensation générale de mal-être jusque dans le sommeil. Quelque chose me tourmente depuis plusieurs jours. Il y a cette échéance de novembre que je ne pense pas pouvoir tenir ; cette période où rien ne bouge, pénible, parce que déjouant tous nos pronostics pourtant logiques, cette période durant laquelle il m'a fallu puiser dans mes réserves les ressources nécessaires pour soutenir plus que jamais une proche ; peut-être suis-je aussi un peu déstabilisé par ce changement, plutôt positif, de la nature de mes relations avec L., I., D. et J. Et, sans doute d'une moindre importance mais pas sans influence, l'atteinte de ce petit objectif, qui m'avait somme toute maintenu au cours de ces derniers mois... Je crois que tout cela contribue à cet état de malaise, même si le sens profond, est ailleurs...
Il y a octobre aussi !  Et, un lien...
Me faut-il reconsidérer cette intime croyance, ce puissant signe de mon instinct, qu'il y a dans ce lien un sens plus métaphysique que logique, une lignée d'âme ? Ou bien suis-je la victime d'un miroir bien plus beau que moi, d'une glace si belle qu'elle m'éblouit, jusqu'à m'étourdir encore aujourd'hui, pour y voir comme on rêve, le reflet de ce que je ne suis pas, mais souhaiterais être ?
Quoi qu'il en soit, octobre me travail au corps et à l'âme... et m'amène, plus que jamais, à me confronter à celui qui est, derrière ce Moi, derrière ce Je, derrière tous ces symboles d'un idéal imaginaire.
Toutes ces probables ou possibles raisons, ne me semblent pas suffisantes... Et finalement me ramènent à ce qui m'a toujours été bénéfique, ce qui m'est si naturel : faire selon mon âme, selon mon ressenti. 
Il me faut donc réapprendre à sentir... me redresser, lever le nez, humer cette âme que je partage avec tous ceux qui m'importent et, m'abandonner à mon instinct, avant même de penser...
Peut-être alors irai-je mieux ?
Allons donc voir dehors si j'y suis...      

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