(journal de mes sensations)

lundi 15 octobre 2012

Après-coups...

À peine rentré, je me précipite sur le tube de gel Flector. Mon genou me fait souffrir et d'être resté assis depuis ce matin au bureau, puis dans la voiture, fait que cela empire ! Je me le masse avec ce gel analgésique et anti-inflammatoire... Ne pas oublier de se laver les mains après... 
Après un évènement comme hier, de rentrer chez moi comme ça, en boitant et grimaçant, me fait me sentir particulièrement seul. J'ai l'habitude de ces chocs de solitude, je peux même dire que souvent je les cherche, les souhaite. Mais, parfois, après un échange heureux, un agréable moment en bonne compagnie (l'inverse ne s'est pas produit depuis ? Pff...)... parfois je disais donc, ils s'avèrent, disons, difficiles. Tout particulièrement quand on est diminué physiquement, malade... ne pas avoir de présence pour vous réconforter, vous cajoler, s'occuper un peu de vous... fini par vous endurcir et vous éloigne de ce besoin qu'ont aussi les autres. De ces petits riens qui font de vous un être humain.
La pommade agit rapidement et, au moins, quand je ne bouge pas, je ne souffre pas. 
Je ne vais pas me priver ! 
J'ai sur mon disque dur quelques films pas encore visionnés, ne me manque qu'un thé. Il faut bien que je me le prépare... Un petit massage ne serait pas de refus, mais pour ça, il faudra que je me fasse une raison...
J'ouvre le frigo et constate qu'il va aussi falloir que je me fasse violence, si je veux dîner et de quoi déjeuner pour demain. Vivre au jour le jour n'a pas que des avantages...
Les lendemains de moments extraordinaires sont toujours terriblement ordinaires.

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