(journal de mes sensations)

samedi 14 avril 2012

La messe de ce soir...

Ce matin, pas beaucoup de temps pour penser à dire, ici. Les embrouilles au travail s'accumulent et je passe mon temps à régler des problèmes qui ne me concernent pas... Habituellement je trouve toujours le temps de passer, pour laisser mes mots s'échapper et les laisser m'emporter... 
Idéalement, les choses qui m'ennuient, je les évite ! Mais, voilà, il y en a encore certaines auxquelles je ne peux me soustraire... J'ai donc, pour celles-ci, développé un sens de l'organisation quasi infaillible ! Il ne s'agit pas de maniaqueries matérielles quelconques, d'une hiérarchisation précise des tâches ou de je ne sais quel autre artifice pour vous rendre plus efficace, non, tout se passe dans la tête. Avide de mon temps, j'intègre sans peine toutes les données utiles, prends du recul pour avoir une vue d'ensemble puis, automatise les actes et contracte chaque étape. C'est en général efficace !
Alors qu'avec ce qui me passionne, ce qui m'exalte, je suis d'un brouillon. Tellement désordonné, que plus souvent qu'à mon tour, je m'y perds. Je dois me laisser aller, à peine j'y pense et ça n'a plus de sens. Tout y semble être imprévisible, accidentel. Ça se produit, voilà tout.  
Avez-vous remarqué que lorsque l'on cherche quelque chose on ne le trouve jamais ? Savez-vous comment fut découverte la pénicilline, ainsi qu'un tas d'autres choses, aujourd'hui essentielles ? Je citerai Baudelaire, de tête, "... la plus scientifique des facultés de l'homme, c'est l'imagination".
Ce soir, je ne sors pas (en fait je ne sors jamais le samedi soir...), et puis il y a la Messe, certes il n'y a pas beaucoup d'enjeu au regard de ma préférence, mais c'est histoire d'évaluer la concurrence, beaucoup ont du talent. Cependant on ne m'y reprendra plus, je n'aime pas ce manque de liberté, ce genre de dépendance. 
Ah ! Il y en a une autre, Messe, que je ne manque jamais, c'est à la radio, préférable à la télévision parce qu'elle vous laisse un espace pour réfléchir, imaginer... Le samedi midi, "Sur les épaules de Darwin" de Jean Claude Ameisen, une heure de poésie scientifique, magnifique ! En fait, je la podcast pour me la passer la nuit ou quand j'ai envie...    

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