(journal de mes sensations)

vendredi 13 avril 2012

Échange d'émotions avec Sonia Lacen

Hier, je me suis réveillé avec la conscience aiguë que cette journée se passerait plutôt à faire des rhizomes que des feuilles... Tout juste capable de lire... et bien, soit ! 
Je fais le tour de mes messages, de mon blog... Depuis cet article où j'évoque cet extraordinaire pouvoir émotionnel que possède Sonia Lacen, je constate une sensible augmentation du nombre de visiteurs. J'écoute un peu de musique, puis tombe sur la dernière reprise de cette artiste : "Hôtel California" presque a cappella ! Même magie, même intensité... même plaisir de l'interprète... Je décide tout à coup de lui écrire, de lui dire mon émotion lorsqu'elle chante.  Il le faut ! J'aimerais qu'on le fasse pour moi.
J'ai, vis-à-vis des "réseaux sociaux" une... relative réserve. Je ne cherche pas à me cacher, je n'ai pas honte de mes opinions et encore moins de mes sentiments, mais je crains toujours d'être mal compris, d'être obligé de m'expliquer... et je déteste ça. Bref, pour laisser un message à Sonia, il faut me lancer. F.B., Twitter... Je crée mes comptes et constate que les mots y sont comptés ! Exprimer l'émotion par des mots avec concision, c'est pour moi un objectif... pas encore atteint ! 
Quel raz-de-marée ! Tous ces messages m'affolent. Je laisse donc le mien parmi tous ces autres. Un tel geste n'est jamais tout à fait altruiste, ce serait mentir de ne pas admettre qu'au fond de moi il n'y ait pas, l'espoir qu'il soit lu et même... apprécié... Ce n'est pas mon habitude d'agir ainsi, mais comme pour mon article précédent, quelque chose de fort m'y a poussé.
Une fois fait, je réfléchis à cette impression que j'ai eue en découvrant le déferlement de messages auxquels elle est confrontée depuis quelques semaines... Ce doit déjà être difficile de gérer, émotionnellement, tous ces encouragements. Et que dire du reste ! Je constate que déjà, certains se révèlent, incapables de faire autre chose que de remuer... ce qu'ils sont ! Inutile de leur donner ici plus de crédits.
La journée se passe comme je l'avais pressentie, dans une lente et ouateuse mélancolie, de celle que l'on a appris à accepter parce qu'elles sont propices à la créativité, au centrage... jusqu’à ce que mon téléphone m'avertisse qu'un message est arrivé. En fait, il s'agit d'un "tweet" ! De deux "tweets" ! Je lis...
Vous est-il déjà arrivé de prendre un coup dans l'estomac, alors que vous ne vous y attendiez pas ? Un de ces coups qui, bien qu'indolore, vous coupe le souffle, vous met à genoux ?
Je dépose quelques mots parmi des milliers d'autres... et plus qu'être lus, ils touchent ! La réponse est d'une telle spontanéité, d'une telle humilité, qu'elle m'ébranle... je vacille et... j'aime ça !
Sans compter l'effet "kiss cool", dans les heures qui suivirent, mon blog s'est enflammé. Plutôt intimiste, voir anecdotique... d'une dizaine de connexions journalières en moyenne, il saute à une centaine en quelques heures... Quelque part, ça fait peur ! Je repense à mes réflexions de tout à l'heure. Quel courage il doit falloir pour garder en équilibre, fragilité, créativité, spontanéité et résistance...
D'un simple message, je lui ai envoyé un peu de ma lumière, elle, en retour, m’éblouit tel un soleil naissant. 

1 commentaire:

  1. L'effet papillon... s'il n'avait pas eu... je n'aurai pas lu ! Et c'eut été bien regrettable.

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