(journal de mes sensations)

dimanche 8 septembre 2013

Allez savoir ce qui se passe durant le sommeil...

Profitant de ma sieste pour songer au sommeil, de l'importance de ce qui s'y passe, je me remémore ses réveils... Et je comprends soudain... ce qui se passait...
Ses réveils si lumineux, où je lui voyais un visage si doux et diaphane qu'il donnait l'impression qu'elle naissait... cette tendresse naïve qu'elle offrait en ouvrant les yeux ; et ce premier souffle tiède et extraordinairement rassurant, que seules les femmes ont le pouvoir d'offrir avec leur premier baiser... Puis, cet incroyable contraste, lorsque peurs et ombres et toutes ses chimères la rattrapaient, l'envahissait, et la chassait au plus profond d'elle-même...
Que sa nuit ait été agitée, qu'elle fût visitée par ses fantômes... à un moment, pendant son sommeil, lorsque tout s'éteint, que l'innocence règne enfin... Sa vraie lumière, une délicate lueur d'insouciance, joyeuse et dansante, comme profitant de l'absence des inquiets... apparaît alors visitant son palais, ouvrant tout en grand, pour qu'entre l'air et la lumière... laissant partout les rideaux flotter au vent et sur son front matinal, de jolis signes évanescents indiquant qu'elle est là... qu'elle est prisonnière...
Quelque chose ne cesse de sonner... Mais, bon sang ! c'est mon téléphone... Quel réveil ! J'étais... à Christiania ; je cherchais une sirène... des individus beaux et presque nus, dont j'étais incapable de distinguer les hommes des femmes, m'invitaient à moissonner gaiement avec eux, un drôle de champs... une blonde sylphide m'offrait un grand verre de bière...
Mais ? Que me fait ma lumière ?

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