(journal de mes sensations)

samedi 14 septembre 2013

En vrille.

Hier ? Un de ces jours comme on en a tous... Aujourd'hui ? Ça se confirme ! Plusieurs raisons à ce mal-être... Je pense qu'une ne suffirait plus...
Mon imagination, la sensibilité de ma perception, mon instinct... sont tout autant des atouts que des handicaps. Des armes à double tranchant...
Mes derniers messages à N,L ou D, et d'autres aussi... restent sans réponse. Quand enfin, j'arrive à contacter l'un d'eux, il me dit être désolé, prétexte embarrassé toutes sortes de raisons qui me laissent perplexe...
Plus particulièrement, celle-ci : "Tu sais bien qu'il m'arrive d'être comme ça... que c'est dans ma nature.", cela me m'est hors de moi. Oui, je sais que c'est dans la nature humaine, d'avant tout se préoccuper de sa petite personne... Je n'y échappe pas non plus... Et que, penser à l'autre, tout particulièrement quand on n’a pas besoin de lui, demande en fait un petit effort. Et cet effort est, de mon point de vue, le meilleur indicateur de ces sentiments que l'on dit éprouver pour lui... Quant à cette excuse : "je ne le fais pas exprès..." elle m'exaspère plus encore... encore heureux ! Et justement, c'est bien là toute l'indélicatesse...
D'un autre côté, ce n'est pas si terrible... Il ne s'agit là que d'un problème de forme... Mais à force de ne pas les mettre, ces formes... on finit par faire douter l'autre, du fond.
Tout cela, n'est en soit, pas très grave ; s'il n'y avait cette imagination que j'ai... tellement réaliste et bien construite... et ma capacité à associer avec une diabolique précision des éléments du passé... de bâtir des possibilités censées... et cette perception que j'ai alors de mes œuvres, les vivant virtuellement, jusqu'à m'y égarer... déboussoler mon instinct qui me préconise alors les grands moyens... Pour sortir d'une vrille, on se braque ! Avec pour conséquence des effets cataclysmiques... L'impacte psychologique, qui réveille les anciens réflexes d'une vie à se défendre... Et ce sentiment de culpabilité parce qu'au final, on n'a pas été capable... L'impact physique, où toutes sortes de maux m'envahissent... le cuir chevelu me démange jusqu'au sang... le dos se contracte... l'estomac me pèse... la tête se perd... et ces sueurs froides la nuit...
Alors naissent ces idées de lâcheté, de m'enfuir en ne donnant plus jamais signe de vie. Disparaître, dans un nouvel univers qui ne pourra qu'être meilleur, puisqu'il n'y aura rien à attendre, et que tous ceux qui me feront des reproches à tort, je n'hésiterai pas à leur faire un sort... Mais, en suis-je seulement capable ?
J'ai parfois le sentiment amer d'être seul à m'efforcer de comprendre et de tenir compte des travers de chacun ; alors que tous ne considèrent jamais les miens !
C'est prétentieux, mais je ne suis pas parfait, et c'est comme je le sens, ces derniers jours... Cela ne m'est pas tombé dessus hier, ça fermente depuis un moment... Cyclothymique ? Peut-être... mais pas sans raison, et pas sans combattre...
Alors qu'il suffit de communiquer !
Bon, je suis dans un sale état... à un tel point, que je me suis surpris à essayer de me convaincre que cela ne servait à rien d'en faire état ici ?! C'est dire...
Je sais... c'est l'ondulation de la vie, aujourd'hui, c'est le creux de la vague...

2 commentaires:

  1. Cyclothymique? Difficile en fait d'y trouver une raison et de se battre. Le temps peut être, est le seul allié. Car les vagues reviennent toujours sur le rivage.....

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    1. Tantôt rivage
      Tantôt vagues
      Parfois naufrage
      Parfois sillage
      Mes humeurs volages
      Colorent l'eau de mes baignades
      Tantôt nuages
      Tantôt noyade.

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