(journal de mes sensations)

mardi 17 septembre 2013

Archéologie...

Mon précédent billet ? Un ressassement ! Une sorte de mantra pour ne pas céder à l'éphémère... 
Depuis un temps qui me semble infini, je me suis isolé... C'était d'abord une nécessité, puis c'est devenu une facilité. J'ai, maintenant, le sentiment d'en être prisonnier.
Comment aller ou retourner vers l'autre, dès lors qu'il y a un enjeu sentimental, partagé ou non, réel ou illusoire ? J'ai peur de ne plus savoir... Pire, d'être soudain, pile au moment opportun, incapable d'agir...
Cette longue solitude m'a permis de donner plus de fond à certains traits de mon caractère, de me sentir plus en accord avec moi-même, d'accepter celui que je suis et même de commencer à l'aimer... Je sais qu'il m'arrive encore, au détour d'une pensée, d'avoir à contenir quelques bouffées de ces colères éphémères... je sais qu'en moi rôde toujours l’orgueil... Quand bien même il est moins puissant que mon amour, je crains toujours les dégâts qu'il peut causer...
Évidemment, j'ai bien conscience qu'il faut laisser aller, que dans une relation l'autre aussi a son rôle à jouer... Mais qu'en sera-t-il de l'autre ? J'ai perdu la notion de la relation à l'autre ! Je ne sais plus ce que je peux ou dois dire haut et fort, ce qu'il faut chuchoter, ce qu'il faut sous-entendre... et je ne sais plus ce que je peux ou dois comprendre des signes que je perçois de cet autre ; s'il me les envoie ou si c'est moi qui les pressens ou les invente...
Misère, je découvre une partie de moi particulièrement massacrée et plus que jamais en ruine... On dirait Angkor, que dis-je ses faubourgs !

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