(journal de mes sensations)

mardi 6 août 2013

Du bord de mer...

Ici, pas de téléphone, pas de wifi… Ce sera donc du différé.
Une première journée de bateau m’a cassé le dos et brûlé la peau. Les amis ici préfèrent ces bateaux qui ressemblent à des voitures, alors que moi je prendrai plus de plaisir à naviguer au gré des Alizés, à l’ombre d’une grande voile, en prenant le temps d’écouter le bruit que fait la coque en fendant l’eau et l’agitation des haubans.
Le soir les repas sont agités, J. nous fait découvrir une autre facette d’elle, certes, soupçonnée, mais qui en s’affirmant sans complexes laisse entrevoir une personnalité riche et imaginative. J. est une « one woman show » d’une naïveté rafraîchissante, intelligente et capable d’improvisations qui font rires tout le monde. Un charmant clown qui danse, mime, chante et fait preuve d’un sens de l’observation aussi étonnant et précis que ses réparties. Ça fuse et c’est drôle ! À douze ans, c’est plutôt singulier.
La Provence reste fidèle à ses cigales et à son ciel sans nuage. En ne fréquentant ses plages et ses criques qu’avant 10h00 et après 18h00, on s'évite les désagréments de la surpopulation et de l’agitation maladive qui règne ici durant l'été… On est loin des criques d’Oaxaca ou de celles de Capri en octobre.
P. va chaque année un peu plus loin dans l'égotisme… Je crois qu’il est très jaloux de la réussite financière de ses amis et que cela le rend, un peu plus agressif qu’à l’ordinaire… Chez lui, exister passe nécessairement par la possession et surtout l’ostentation. Il ne parle que de lui, se montre plus misogyne que jamais, et a une vision que l’on pourrait qualifier de grossière et simpliste des relations humaines… ça devient fatigant.

Pour le reste, je bouge, je m’agite, je transpire… Je courre chaque matin, me baigne et nage, fais de longues séances d’étirements et de yoga, me déplace préférablement à pied, même s’il fait chaud… Je me sens tellement mieux ! Je m’habille d’un rien, un short usé, un vieux tee-shirt blanc colle V, qu’elle portait lorsqu’elle dormait chez moi. Une vieille paire de sandales, et je ne me coiffe pas plus que je ne me rase…
En terrasse d'un café, m'étant raccordé au wifi public qui rame... J'essaye de faire quelque chose de propre, bien que n'y voyant rien à cause de la luminosité.

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