(journal de mes sensations)

jeudi 22 août 2013

Les affres de la reprise.

Ces nuits qui précédent les jours de reprises ne sont jamais bonnes. Il faut dire qu'à ne pas faire ce pour quoi on est, ou se sent fait... revient à se servir, une fois par semaine, une bonne tasse d'anxiété. C'est amer !
Mais là, ce sont ajoutés à ces inquiétudes existentialistes... des irritants bien réels.
V, à qui plus rien n'est imposé, n'écoute que sa nature animale et aime à dormir en meute... Il a fallu me battre pour la cantonner au pied du lit. Là encore, sa chaleur tout contre mes pieds m'indisposait... Et j'avais la sensation que même à travers le drap, ses petits poils droit se plantaient dans ma peau... Je ne suis pas allergique, mais de voir un poil me démange déjà. Ce doit être mon côté citadin ou dandy... Je n'aime pas les poils ! Enfin, disons que point trop n'en faut !
Pas plus que je n’aime le sable et cette pellicule huileuse sur l'eau en bord de plage... Je préfère les galets tout ronds tout lisses ; l'eau qui coule, limpide et fraîche...
Sa peau d'abricot poudrée que je ne me lassais jamais de caresser... Mais je m'égare...
La fenêtre ouverte, les chats n'ont pas cessé d'entrer et de sortir, me passant dessus, sans vergogne... Et un moustique vrombissait à mes oreilles ce qui me semblait être la promesse de me sucer à sec...
Sans compter les habituels inconvénients propres à ma situation de célibataire trop chaste et à mon imagination débridée... rendant les retournements délicats.
Qui plus est, en me levant, certes très tôt, certainement par automatisme pour n'aimer pas déranger, je me suis soudain surpris à m'appliquer à ne pas faire de bruit ! Serait-ce là le comble de l'humilité ou de la stupidité ?
Bon sang ! Quelle nuit...
Arrivé au travail, mon bureau était toujours là... Pas de nouvelles alarmantes... de nos jours, il faut se préparer à tout, y compris à ne pas être viré. Rien, à priori, n'a changé... même aux toilettes, le robinet qui vous éclabousse le froc n'a pas été réparé. Je l'avais oublié celui-ci... Ce qui a fait sourire ma chef de service croisée alors que j'en sortais furieux et trempé... En revanche, je me suis rappelé, du premier coup, tous mes codes d'accès !
Et puis, très vite, tout est revenu, une journée suffit à vous remettre en selle, alors qu'il en faut bien plus pour oublier...

2 commentaires:

  1. Et puis très vite j'ai retrouvé mon sourire ce matin en vous lisant...là...
    Merci.

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  2. Quel beau compliment que celui de me dire que je vous ai fait sourire...

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