(journal de mes sensations)

lundi 19 août 2013

Bas les masques !

J'ai repris mes habitudes... Même celles qui me désespèrent. En fait, surtout celles-ci ! 
Il faut que je me recentre...
En revanche, l'envie de lire m'est revenue. Depuis mon dernier voyage en mai, je me trouvais incapable de lire plus de quelques lignes... 
Et depuis beaucoup plus longtemps, je fuis tout ce qui m'envahit, m'oblige, me coince... Cinéma, spectacles, etc. Passé une heure, une heure et demie et je trépigne, m'exaspère, ne pense plus qu'à m'enfuir. De n'avoir pas le pouvoir d'arrêter quand je le veux, m’insupporte ! Ce doit être à cause de ce qui est en moi... trop de mal à essayer de le faire sortir... pour que je me sente disponible.
Mais ces abstractions ne sont pas mes seules préoccupations, quand bien même elles me sont essentielles. L'organique aussi me travaille... J'essaie de comprendre... J'ai eu des occasions, de charmantes possibilités... mais chaque fois, lorsqu'il ne restait plus qu'à oser, j'ai reculé... il y avait toujours quelque chose qui manquait, qui n'allait pas... qui ne souffrait la comparaison.
C'est à cause de cette manière qu'elle a de bouger... de certains de ses regards qui me renvoient à ce qu'il y a de plus profond en moi... de son âme, torturée, qui peut s'avérer à la fois si bienveillante et dangereuse...
C'est la faute de ses odeurs, de sa peau... de ses intimes réalités.
C'est certainement parce qu'elle m'est limpide... sans que j'aie à me forcer, je transperce tous ses masques... Oh, je les connais, les reconnais au premier coup d’œil, mais ils ne trompent que les miens... Et passé trois secondes, ils s'estompent qu'elle le veuille ou non, me laissant entrevoir une toute autre personnalité, un vrai univers, un pur chaos... qui, indéfiniment, me troublent, et m'ouvrent aux miens.
Ce qui souvent me glace chez la plupart des autres, ce sont ces figures qu'ils se donnent, le plus souvent inconsciemment, volontairement pour les insupportables.
"Comme on détesterait moins les hommes s'ils ne portaient pas tous figure." Henri Michaux.
Je déteste cette imposture que me confèrent mes manquements, mes faiblesses, mes hontes...
Bas les masques ! 

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