(journal de mes sensations)

vendredi 9 août 2013

Désœuvrement...

Indéniablement, je suis fait pour ce genre de vie que l'on a quand on est en vacances. Je dispose de toutes les qualités nécessaires pour être rentier. Mais pas du capital nécessaire !
Je ne m'ennuie que rarement, contemplatif par nature, il y a toujours quelque chose qui m'intrigue, attise mon imagination... m'occupe l'esprit.
Ce n'est pas le cas de tout le monde, et comme nous sommes nombreux certains, que le désœuvrement épuise, expriment avec plus ou moins de délicatesse leur agacement... S'en suivent invariablement quelques prises de bec, agrémentées de noms d'oiseaux, de cris et de hurlements. Cela ne dure jamais longtemps, le temps d'un orage. Viens ensuite avec la baisse soudaine de pression, ce moment magique où tout le monde s'entend et se préoccupe à nouveau de l'autre.
On pourrait penser que c'est dommage toutes ces fâcheries qui ponctuent cette douce oisiveté, mais en y réfléchissant, cette attitude elliptique n'est pas dénuée de tout intérêt. Elle pimente un quotidien trop lisse, alimente les conversations et révèle les caractères. Ce qui évite l'ennui...

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