(journal de mes sensations)

samedi 29 juin 2013

Soirée pétillante.

Hier soir, c'était le spectacle de J. Ce fut aussi la première occasion depuis longtemps, de me retrouver avec toutes ces femmes que j'aime... Toutes ?! enfin, presque...
Les observer, telle qu'elles sont, dans leur lumière et dans leur ombre... Admirer cette dimension métaphysique qui, parce qu'elles sont femmes, les caractérise, et que si peu d'hommes ont... Ce chaos permanent qui les agite et dont il naît toujours quelque chose d’étonnamment vivant...
À l'image de ce qu'elles sont, de ces violents contrastes qui les habitent... elles prodiguent autant de joie et de plaisirs que de peines et de souffrances... c'est leur nature ! Qui n'a pas admis ça n'a rien compris... Et idiots sont ceux qui n'aspirent qu'à un bonheur lisse et permanent à leur côté.
Ça fuse, ça exulte, puis ça s'effondre... Ça blesse, ça déchire, puis ça fond...
Des amis étaient là... il y avait, en toute discrétion, un peu de cette "douce magie" dont je m'abstenais depuis plusieurs jours, par souci de respecter la seule règle de vie qui importe, faire alterner abondance et ascèse ; briser les habitudes, les certitudes, avant qu'elles ne m'enfument, ne m'empoisonnent... Je m'en suis trouvé extrêmement détendu, disponible à tout recevoir, à tout apprécier, avec sérénité. Même ma nuque souriait... Il faut dire qu'autour il y avait de la gaieté... ça pétillait...
Toutes ont trouvé J. belle, lumineuse et charismatique... même si d'autres l'ont jugée trop grande, trop âgée... pour devenir un de ces petits rats de l’Opéra. Ce spectacle annuel paraissant d'ordinaire si long, trop décousu et fatigant (excepté les scènes avec ces fillettes de quatre et cinq ans, toujours aussi drôles et touchantes), est, cette année, presque trop vite passé... C'était un moment "avec", un présent béni... j'en ai profité ! Accompagné, dans un coin de ma tête, d'une pensée, d'un espoir...
J'ai vécu des instants, si forts et si éblouissants que je n'existais plus... J'ai eu des instants si sombres et si froids qu'il m'a semblé mourir... mais je n'en regrette aucun, parce que tous m'ont enrichi, m'ont forcé à évoluer, à m'adapter...
Que désirer d'autre ? C'est ça vivre, non ? Quoi qu'il en soit, pour moi c'est ça, et j'en veux plus encore...
Rentré à pas d'heure, avec le sourire... je me suis endormi, bercé par ce Be Safe de Lulu James, programmé en boucle. Comme un hymne...



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