(journal de mes sensations)

mardi 4 juin 2013

Rêves et présages...

Petite forme morale, depuis ce matin. Lorsque rien ne vient comme attendu... J'en veux toujours plus, et il me faut faire beaucoup d'efforts afin de comprendre pourquoi on ne m'en donne pas autant. J'ai cette tendance à attendre que l'on me donne comme je donnerais, sans tenir compte du fait que probablement dans ce domaine, j'ai des tendances à l'excessivité. Ce n'est pas que je cherche à en faire trop, c'est qu'il me semble que dans ces affaires là, on n'en donne jamais assez. 
Et puis il y a eu cette nuit, pas terrible, ces habituelles crispations cérébrales, et un rêve étrange et perturbant où il était question d'elle...
Je ne me rappelle pas avoir fait, une nuit, un rêve prémonitoire. Mes prémonitions, parce que j'en ai, se font toujours en toute conscience ; elles proviennent de mon instinct, sous forme de pensées subites, d'idées soudaines, de vérités !
Mes rêves ne sont pas des présages, c'est autre chose, ils me paraissent plus comme étant une sorte de purge mentale, des amas de scories dont l'esprit tenterait de se débarrasserait pendant notre inconscience. Chaos d'espoirs et d'illusions, d'idées ruminées au cours des jours passés, d'émotions et de ces éclairs visionnaires que m'offre parfois ma nature animale.
Dans ce dernier songe, comme dans tous ceux où il est aussi question... il y avait cette étonnante et même cohérence que dans le réel vécu, des personnages en cause, des lieux et des circonstances ; de mes illusions, de mes souffrances et de mes espérances... Ces rêves sont les seuls dont je me souvienne. Ils me marquent et je conserve longuement en mémoire leur atmosphère... pas toujours très agréable. Cependant, ils ne finissent jamais, c'est en ça qu'ils ne peuvent être prémonitoires. Ils ne sont que la mise en scène et en images mentales, d'émotions résiduelles et persistantes.
Alors que ces prémonitions, telles qu'elles naissent en moi, incroyablement évidentes bien que ne pouvant être considérées comme certaines, comme acquises, je ne peux pas les visualiser, les vivre mentalement... pour, sans doute, ne pas connaître la nature de l'émotion qu'alors elles me procureront.

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