Me manque cet instant qui précède le plaisir,
Où n’étant pas tout absorbé par le présent,
Mon imagination attise encore le désir...
Mais, plus encore, c'est l'instant qui le suit,
Ce calme soudain, tranquillisant tout mon être...
D'où je sens éclore, et doucement grandir,
la plus pure et désintéressée des tendresses.
Ce regard éclairé que je porte alors sur le monde. Sans plus aucune humeur pour troubler mon cœur...
Saisissant et limpide, comme une lagune d'iceberg.
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