(journal de mes sensations)

lundi 4 mars 2013

Démarrage matinal...

En haut à gauche... Je ne saurai dire précisément laquelle tant la douleur est diffuse... L'avant-dernière, il me semble... Depuis deux jours je marche à la "Prontalgine". Chez moi, quand quelque chose ne va pas, j'ai constaté que je prends dans les dents. 
Parfois je me dis, qu'un séjour en... - j'allais dire en Roumanie ! Mais non, quand on voit tous ces Roumains au bord de la route, ce n'est pas le pays des chirurgiens-dentistes, plutôt celui des maréchal-ferrant... Ils y vont à la tenaille, à voir leur bouche... - en Hongrie, pour me faire installer deux rangées de dents (une en haut, l'autre en bas), toutes neuves et autonettoyantes, comme le font toutes ces vedettes au sourire éclatant. Ce serait un embarras de moins... Je garderai tout de même ce petit défaut de chevauchement que mon sourire révèle. Parce qu'il a charmé, au moins une fois...
Et puis trop blanches, trop bien rangées... c'est louche.
Hormis quelques désagréments physiques, liés à toutes sortes de manques... j'ai dormi près de six heures d'affilées, je me sens la cervelle toute reposée. Reposé, malgré un rêve érotique ! Ce devrait être à la demande ce genre de rêve, quand même... Bref, j'accède de nouveau à mon insouciance... je me détends, doucement...
Les défilés de Prêt-à-porter Printemps-Été 2013 n'étant pas terminés, il risque encore d'y avoir de l'activité, voir de l'effervescence, dans son métier...  Et sinon, conséquemment à cet évènement, une tension migraineuse, à faire passer, dans le silence sombre et frais de son repère monastique... Inutile donc d'aller voir si les hirondelles ont envoyé une éclaireuse, dans le quartier du Marais...
Il faut savoir jouer les statisticiens si l'on ne veut pas s'épuiser à l’ubiquité...

5 commentaires:

  1. Hm... au pays de Cioran (puisque vous aimez bien le citer dans vos pages), tous les maréchaux-ferrants se feront, j'imagine, un doux plaisir à vous soigner la dent que vous semblez avoir contre eux.

    Ceci n'étant qu'une piqure de mon esprit cynique, je souhaite à votre sourire de charmer encore, malgré l'embarras (de plus ou de moins!).

    Bonjour et bonne soirée!

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  2. C'est une dent, qui en a, contre moi... Je n'en ai aucune contre les "maréchal-ferrant" (coquetterie, certains pluriels s'avèrent parfois si laids), roumains ou non.
    Une histoire de poncifs:
    En Europe, quelle différence entre enfer et paradis :
    Le paradis :
    L'Allemand est ingénieur, l'Anglais est policier, Le Français cuisinier, le Suisse tient les comptes et l'Italien est amoureux…
    Et l'enfer :
    L'Allemand est policier, l'Anglais cuisinier, le Français ingénieur, l'Italien fait le banquier et le Suisse l'amoureux...
    Alors, en Roumanie, j'irai par exemple me faire sucer, le sang, mais pas me faire soigner les dents...
    Quant à Cioran, il y avait dans ses colères, son cynisme, quelque chose de jubilatoire...
    Au fait ? Moleskine, pour cette toile fine et souple que les Anglais appellent "peau de taupe" ou ces fameux petits carnets qu’appréciait Hemingway ?
    Je pencherai pour la première, au vue de cet adorable petit logo avant votre pseudo.
    Bien à vous.

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  3. Ah, mais… bon voyage !
    Mais prévoyez quand-même quelques plaquettes en réserve.
    Il se pourrait qu’on vous suce, le sang, jusqu’à l’os.

    Et j’imagine que, si vous allez soigner vos dents en Hongrie, vous aimeriez bien qu’une jolie comtesse Bathory se charge à vous rendre le sourire charmeur, n’est-ce pas ?!

    Quant au Moleskine… les deux, Votre Honneur !
    Et pour votre histoire de poncifs, je vous dirai la différence dès l’arrivée en Enfer !
    En attendant, je lis des nouvelles de votre Paradis.

    Belle soirée!

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  4. Diable, chercheriez-vous à me jauger ? Je constate que vous ne croquez pas que des projets de mode dans vos petits carnets…
    Pour vous répondre, je ne dis pas non, si le charme opère... Mais je crains que la comtesse de Báthory ne me glace le cœur, pour, entre autres, n’être plus de toute première fraîcheur. Et, quitte à donner de ma personne, je préférerais une adepte de Cléopâtre, même si le lait d’ânesse tend à donner à la peau, une saveur aigre douce.
    Mais, me lisant vous comprendrez comme je suis déjà à sec... Excepté d'imagination.

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  5. Vous jauger ?! Non, je n’ai pas cette audace, voyons.
    En même temps, vue ce que vous donnez en lecture, y a-t-il encore moyen de jauger ?!
    Je ne crois pas me tromper en disant que vous êtes votre meilleur jaugeur.
    Je ne fais que vous lire et vous me pardonnerez, j’espère, cette sortie d’une silencieuse lecture.
    Mais, ma foi, l’occasion était là : battre le fer pendant qu’il est encore chaud.

    Bonne chance avec l’adepte de Cléopâtre, selon votre préférence.
    J’espère son panier rempli de figues. Seulement de figues !

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