(journal de mes sensations)

vendredi 8 mars 2013

Mon unique mythe.

Je n’éprouve le besoin d'aucun mythe pour vivre, et me méfie de ceux qui en ont la nécessité... De la même façon, la fiction m'ennuie, elle ne me semble supportable que lorsqu'elle est Science-fiction... 
Si une fois j'ai eu un mythe, ce fut elle... Pour l'avoir aimée, sans l'être d'elle. Aujourd'hui, rien n'a changé de ces deux conditions... hormis la conscience que j'en ai. Ce qui a suffi pour le briser.
Me ramener à la réalité… ma réalité ! Qui reste toujours un peu fantastique, un peu mystique, parce que comment croire, tout à fait, à ce monde extérieur ?
J'aurai dû m'écouter... mais c'eut été lâcheté, c'eut été comme... se suicider. Et, je ne m’y suis jamais résolu… N’ai jamais cédé. J’ai été sacrifié.
C'est peut-être que de toute ma vie, je n’ai jamais su m’installer… je me mets toujours de telle façon, que je suis toujours prêt à me lever, à partir… Me refusant tous les droits, doutant même de mériter les plus essentiels. De tous les peuples, c’est avec les nomades que je me sens le plus d’affinité. C'est si vrai, qu'un de mes rêves les plus tenaces soit de vivre sur un de ces vieux gréements...
J'avais cru voir en elle, une constitution identique à la mienne. Le même manque de racines... La même capacité à s'étendre, à sans cesse refleurir, quoi qu'il arrive... La même appartenance à quelque chose de plus vaste... Tellement fasciné de cela, je refusais alors de voir sa peur... quelle erreur ! 

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