Une grande lassitude... Je ne me sens plus embarqué par l'un de mes Moi imaginaires, dans une de ces passions extraordinaires. Et je prends conscience de ce qu'en mon moi propre, je peux être exsangue... Ainsi que de n'avoir jamais appris à exiger de moi...
Dès lors qu'aucun être sensible et tendre par sa présence aimée... ne m'oblige au meilleur ; ma nature tend au laissé aller, à l'abandon...
Je ne pourrai me ressaisir qu'avec discipline. En commençant par astreindre à l'effort ce corps en déchéance ; conséquence et aspect concret de ma faillite... Peut-être alors parviendrai-je à obtenir de moi d'être à nouveau disposé à la passion ; avant d'être asphyxié par son manque ?À supposer que j'en ai eu, l'espace d'un instant, je me sens comme avoir perdu toute confiance en moi... J'imagine que dans ces moments d'égarements, il doit être bon d'être croyant, de connaître la prière...
Essayez un embarquement pour Cythère, puisque votre MOI imaginaire ne le fait plus.
RépondreSupprimerConnaître la prière...
Comme celle-ci?!
- Ah ! Seigneur ! donnez-moi la force et le courage
De contempler mon coeur et mon corps sans dégoût !
Bonne journée, avec un peu de confiance de retour!
Oui… Après Capri... Cythère… Avec, tout autour, que du bleu, indigo… Et, les pierres fraîches du temple d’Aphrodite pour la sieste… m'amenant, peut-être, jusqu'aux "hasards heureux de l’escarpolette"…
RépondreSupprimerMais, pour passer du monde du Caravage, à celui de Watteau, de Fragonard, il faut un siècle…
Quant à la prière… si le talent m’était donné d’en formuler d’aussi belles que celles de Baudelaire, me serait-il plus doux pour autant de me sentir maudit ?
Aparté :
… mais comment faites-vous pour pouvoir ici écrire en italique ? J'ai tout essayé... Serai-je destiné à ce que mes efforts restent vains ?
Merci à vous.
Vous voyez... vous voyagez immobile.
RépondreSupprimerC'est déjà ça!
Les hasards heureux, oui!
Mais... les escarres, Paulette, 'ttention!
Vous feriez l'évêque qui balance pas mal ou bien le baron voyeur?!
:)
Comment je fais pour pouvoir écrire chez vous en italique?!
Simple comme bonjour: Aristarque de Samothrace est mon copain!
Donc... vous ouvrez un chevron à gauche < , vous mettez un petit i, vous fermez avec un chevron à droite > , vous écrivez votre texte, vous ouvrez un chevron à gauche <, vous slashez /, petit i, et vous fermez le chevron à droite >. Et voilà, vous pouvez commentez en italique.
Si vous voulez des caractères en gras, vous remplacez le petit i, par petit b.
Pour la prière, la douceur d'être maudit... je ne sais pas. Essayez pour voir. Vous avez le vôtre, de talent. Il ne faut rien envier à Baudelaire; il n'était pas si doucement maudit.
Bon week-end à vous!
*
RépondreSupprimerA la relecture: vous pouvez commenter et non pas commentez!
Le baron ! Bien entendu. Je suis de nature observatrice, pour ne pas dire contemplative, et dans ce cas ; admirative !
SupprimerMerci pour vos... ah !? Mais où sont donc ces chevrons sur mon clavier ? Il n'y en a pas !? Oups, ils sont là... et ça fonctionne !
Dites à Aristarque qu'il peut compter dorénavant un nouvel adepte...
Votre compliment me touche d'autant plus que vous faites preuve d'une belle et remarquable érudition.
Quant aux fautes de frappe, puisque c'est ce dont il s'agit, vous ai-je dit que je suis un ancien (ça s'arrange en vieillissant, par la limitation des mouvements) dyslexique et, un tantinet autiste. Alors...
Message transmis à Aristarque!
RépondreSupprimerEt... bienvenue au Club des Autistes!
Je vais m'élire comme Présidente et alors vous allez écrire vos Lettres à la Présidente.
Non... je plaisante.
Mais, compliment pour compliment, nous voilà touchés. Merci, Monsieur.
Et vous savez... depuis le temps que je vous lis, j'ai quand même retenu deux-trois choses, vous concernant, de vos écrits.
Alors... alors, je pourrais dire à mon tour: les fautes de frappe et tout ça, bof!