(journal de mes sensations)

dimanche 24 mars 2013

De cette écume à peine amère.

Ce mois n'en finit pas. Pas plus que cette apathie que j'ai à écrire. L'envie est là... pour le geste, pour l'occupation... pour ce que cela implique, impliquait comme émotion... mais voilà... j'en reste avec la sensation d'être vide. Et, il faut bien le dire, toutes ces dernières phrases ces derniers jours... c'est aux forceps que j'ai dû les coucher ici ; sans grâce. L'effort ne me vaut rien. Avec lui seul, rien ne s’élève. Peut-être devrais-je m'en remettre à ces paradis artificiels ?
Et puis... je me trouve, un peu, ou tellement, ridicule... de mes sempiternelles allusions à cette âme sœur, chérie... pour finalement, ne plus savoir si elle existe encore, ou si elle n'est plus qu'un avatar né de mon imagination malade...
N'y a-t-il pas là, quelque chose de contre nature ? Cette meurtrissure encore et sans cesse auscultée... comme on n'en finit jamais d'autopsier un cadavre-école résiné. Confondre en un seul élan passion et acharnement ; essayer de réinsuffler couleurs et vie à une créature apparemment moribonde... Écrire d'improbables incantations, pour tenter, contre toute vraisemblance, qu'elle bouge, enfin...
À moins, peut-être, que ce ne soit par crainte que tout cela ne se solde en un amer constat, de n'avoir souffert que de sonder le vide...
L'histoire, vue de l'autre côté, n'était peut-être qu'ordinaire, qu'une banale affaire d'entregent, d'aisance... Ah ! quelle misère...
Toute cette agitation me laisse sur les lèvres un goût d'écume... teinté d'une légère amertume... 
Pourtant... que j'aime cette plaie qui me tiraille... 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire