Et puis... je me trouve, un peu, ou tellement, ridicule... de mes sempiternelles allusions à cette âme sœur, chérie... pour finalement, ne
plus savoir si elle existe encore, ou si elle n'est plus qu'un avatar né de mon
imagination malade...
N'y a-t-il pas là, quelque chose de contre nature ? Cette
meurtrissure encore et sans cesse auscultée... comme on n'en finit jamais
d'autopsier un cadavre-école résiné. Confondre en un seul élan passion et
acharnement ; essayer de réinsuffler couleurs et vie à une créature apparemment
moribonde... Écrire d'improbables incantations, pour tenter, contre toute
vraisemblance, qu'elle bouge, enfin...
À moins, peut-être, que ce ne soit par crainte que tout
cela ne se solde en un amer constat, de n'avoir souffert que de sonder le
vide...
L'histoire, vue de l'autre côté, n'était peut-être
qu'ordinaire, qu'une banale affaire d'entregent, d'aisance... Ah ! quelle misère...
Toute cette agitation me laisse sur les
lèvres un goût d'écume... teinté d'une légère amertume...
Pourtant... que j'aime cette plaie qui me tiraille...
Pourtant... que j'aime cette plaie qui me tiraille...
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