(journal de mes sensations)

mercredi 26 décembre 2012

Vœux...

Antibiotiques et Cortisone... Voilà ce que j'ai récolté en cette fin d'année. Avec, en prime, dix séances, douloureuses, de rééducation du genou par électrostimulation et diverses autres manipulations fort peu plaisantes... 
Quant à l'âme, c'est plus délicat... Mais il y eut, au cours de ces deux jours passés, de beaux moments de communion, de lumineux instants, et c'est déjà beaucoup... Bien sûr, il y eut aussi des coups de sang, des échauffements... Mais c'est l'apprentissage permanent de devoir vivre avec ces déchirures, ces plaies et bosses qui marquent à jamais notre âme...
Par mail, m'a été fait, parmi d'aimables souhaits, un reproche, dénué de tout jugement : 
Pourquoi n'offrez-vous jamais, à tous ceux qui vous lisent, vos vœux ? 
Parce que je ne considère pas cet espace comme un lieu de communication. Mais plutôt comme le "Cloud" de mon intimité, ouvert à tous ceux, qui y trouvent un quelconque intérêt...
J'imagine que l'on peut utiliser ces fameux réseaux sociaux pour transmettre ses vœux... Mais j'ai beaucoup de mal à reconnaître, à tous, une réelle sincérité. Je souhaite à toute l'humanité santé et bonheur... Comment avoir de l'empathie pour l'humanité tout entière ? Non ! Ça ne le fait pas. Du moins, pour moi... Je ne les connais pas... J'ai le sentiment de ne pouvoir adresser des vœux sincères qu'à ceux que j'aime, que je connais... Autour de moi... 
Ici, je n'écris que ce que je pense, ce que je rumine... parce que je n'ose ou ne sais, le dire autrement. Pour de nombreuses raisons qu'il ne met pas encore donné de toutes connaître... Par exemple, ici, je pourrais adresser à celle qui fut l'intime instigatrice de cet "atelier", toute mon attention bienveillante. Sous la forme de vœux, d'une douceur enveloppante et lumineuse, pleins de tendresse et de réconfort... Et encore, n'y a-t-il pas derrière ces souhaits, quelque chose qu'idéalement je m'adresserais à moi ? 
De là à ce demander, de tous ces souhaits annoncés à la volée, sur le net et dans les médias, au cours de ces périodes de fêtes, combien d'entre eux sont-ils le fruit d'une sincère empathie ? 

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