(journal de mes sensations)

mercredi 19 décembre 2012

Sporadique...

... C'est le mot qui me vient à l'esprit quand je passe ici... Il faut dire que j'ai quelques circonstances atténuantes. Tout d'abord, il y a l'approche de ces fêtes de fin d'années, et tout ce que cela requière comme préoccupations... Il y a mes affaires, qui suivent leur cour, agrémenté de hauts, pas très élevés mais suffisamment pour apercevoir l'horizon même lointain, et de bas, abyssaux... Mon genou, dont je me suis enfin occupé, une échographie a révélé une inflammation du tendon intérieur (tenace, puisque cela fait deux mois que mes souffrances ont commencé et que je ne pratique plus aucune activité... Hum...) et un léger épanchement sur celui du dessus... Souffrant moins, je peux marcher un peu plus longtemps mais suis incapable de me mettre à genoux - un genou à terre, j'y arrive encore, mais c'est, semble-t-il, dans ma constitution... - opération bien trop douloureuse que mon esprit se refuse à forcer... Certes, cela ne me gêne pas trop n'étant pas plus enclin aux prières qu'aux mœurs qui privilégient cette position... Bien que ? Par naïveté...
Ces fêtes sont toujours, pour moi, un challenge. Trouver le bon cadeau ! Ce n'est pas seulement offrir, c'est un peu plus... La vraie valeur d'un présent, c'est l'attention que l'on porte à son bénéficiaire, l'empathie que l'on a pour lui. Ce qui fera que votre choix le touchera, ce sera de soudain découvrir cette attention bienveillante que vous lui portez ; celui qu'il est, à vos yeux, et combien vous l'observez... Ce n'est pas toujours facile, j'en conviens, et là encore il faut savoir faire preuve d'humilité...
Mes affaires, j'ai trouvé des solutions qui me permettent d'être plus serein, pour quelque temps... D'autre part cet ancien... ami !? Poursuit ce qu'il a entrepris, mue par une haine... de lui-même, parce que conscient de son attitude, de la futilité des raisons qui l'ont poussé à agir... en cascade, l'ont rendu incapable de se contrôler... Individu tellement tourmenté qu'il ne sait que persister, persuadé que c'est là, la seule échappatoire... par peur de se voir tel qu'il est, faible, si faible qu'il finira malade ou suicidé. À force de toujours se fuir lui-même, il va finir par tomber et il le sait... Il est, finalement, bien plus à plaindre que moi.
Il me reste à consulter mon médecin, pour commencer ce traitement de choc, d’électrochocs, pour réapprendre à mon genou son fonctionnement et à mon esprit à l'utiliser sans craindre de grimacer de douleur. 
Dans cette ritournelle de mes misères, j'ai omis d'évoquer ce manque qui, plus que tout, persiste et dure... Ce manque que chaque instant qui passe évoque, qui accompagne chacun de mes gestes, chacune de mes attitudes, parce qu'ils avaient été commis, pour ou avec... Ce manque, à qui je demande parfois, sans attendre de réponses, ce qu'il pense de tout cela... s'il m'approuve... s'il pense que je suis sur la bonne voie pour devenir... un type bien... Parce que, finalement, quelle autre ambition ? 
En attendant d'au moins réaliser celle-ci, omettre n'est pas oublier, et de toute évidence, oublier ne me semble pas accordé.

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