(journal de mes sensations)

dimanche 2 décembre 2012

Ce silence, était-ce un cri ?

Était-ce un cri ? Muet !
Un cri de l'âme, un cri sans son.
Un cri poussé pour voir qui entend.
Un cri hameçon.
Comme le ferait un enfant,
Inquiet de qui l'aime et combien ?
- Pour toujours, dis ?
Angoisse plus que caprice.
Pour apprendre ce que je sais pourtant...
Sonder l'autre, évidemment !
Mais pas seulement...
Se confronter à l'envie, à l'espoir.
À la puissance de ces vagues,
Pérennes et implacables !
Qui sans cesse se forment, enflent...
Enflent, jusqu'à ce qu'elles déferlent,
En d'insensés et incontenables fracas.
Dispersant tous raisonnements, tous arguments...
Genèse d'un chaos d'émotions,
Qui m'agitent, me troublent, me rendent prolixe...
Et d'où sortent, encensés, lumineux de vérité,
L'imprévu, l'improbable, l'inattendu...
Le cri muet, d'un "déséquilibriste".
Qui voudrait bousculer l'impassibilité,
Désarçonner l'indifférence...
Sincère, honteuse ou simulée.
C'était le silence d'un cri à Dulcinée...

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