(journal de mes sensations)

mardi 11 décembre 2012

Ce qui m'amène à ricaner.

Depuis tant de temps, tous mes jours, comme toutes mes nuits, se ressemblent. Et si mes nuits sont plus agitées, c'est par ennuie du jour à venir... 
Seul, un évènement les distingue, parfois. Un geste pourtant anodin, parmi d'autres semblables qui ne me sont pas destinés. Alors usage, parce qu'il réconfortait, flattait... depuis, souvenir, encore persistant mais déjà occasionnel, d'un rite sacrifié sur, je n'ai jamais su, quel hôtel ? Un geste pourtant, que je me surprends à toujours attendre. 
Peut-être, aujourd'hui, ne s'agit-il déjà plus que de l'un de ces gestes dont on se sent, pour d'obscurs raisons, plus obligé que désireux... mais pourquoi ?
Un geste qui, cependant pour moi, sans que je puisse m'en défendre, ni choisir, conserve une immense valeur... Au point de me dicter encore, certains de mes mots... Peut-être parce qu'alors, ce geste était déjà le seul qui m'était offert... et que, pour l'embellir plus encore, le sacrer, je m’évertuais à le parer de tous mes espoirs et rêves secrets ?
Il semblerait, que ces échecs, ces défaites, toutes ces épreuves douloureuses et traîtresses, vécues depuis quelques années... plus que d'aigrir, d’avilir... m'illumineraient, d'une singulière et touchante humanité... Que même, les affres du temps, des excès et de l'inactivité, l’étofferaient... 
Sans doute l'un des plus beaux compliments qu'il soit donné d'entendre... même si décidément, ce n'est pas ce que je vois en me regardant. Ni ce que je ressens en m'habillant... Mais, il se peut que je ne me regarde pas de la même façon que je regardais l'autre, le... plutôt, la déshabillais... enfin... que je regarde ces autres, que j'aime...
Rien, ni personne d'autre que moi, avec ce si étonnant acharnement à ne rien comprendre parfois... ne m'inspire autant, le ricanement.     

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