(journal de mes sensations)

vendredi 28 décembre 2012

Pas d'embrasement sans une étincelle !

Bien qu'encore fragile, ce matin, enfin, en cette fin de matinée... je me sens mieux. Après enquête, ce qui me paraissait être une intoxication alimentaire... prendrait plutôt l'aspect d'un de ces virus qui rôdent ces jours-ci...
Je ne suis pas très vaillant physiquement, mais, je me sens comme un chaudron d'émotions, auquel il ne manque que d'être renversé... Ce sont ces moments d'étrange fragilité, qui vous révèlent où vous en êtes. Clairement, je suis toujours capable de produire des émotions, c'est de les extérioriser qui est devenu moins... spontané, évident, naturel. 
Sans une petite flamme, aussi fragile que brillante ; aussi versatile qu'exclusive ; aussi narcissique que capable de la plus extraordinaire tendresse ; aussi indépendante qu'attachée ; aussi indifférente qu'exigeante... 
Pas d'embrasement sans cette petite étincelle !
Alors, ça s'accumule, ça enfle sans fin, m'envahissant à nouveau, jusqu'à m'étouffer... jusqu'à elle ! Cette parcelle vivement incandescente, jaillissant du choc d'entre deux âmes... ou, plus probablement, se détachant d'un corps enflammé, éblouissant... d'une étoile filante qui n'en finirait jamais de se consumer, égarée par sa propre lueur...
Étincelle de vie pour moi, parce qu'enflammé, je peux alors tenir, sans faiblir, mon rôle... celui d'un feu de côte, au sommet d'une haute falaise, qui indique, là, quelques dangereux récifs, ici, la poésie de la vie...

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