(journal de mes sensations)

vendredi 7 décembre 2012

Éloge...

Bon sang ! J'ai du mal à me remettre de ma dernière découverte... 
Bien sûr, c'est qu'il y a là, quelque chose qui me touche profondément. Et, inconsciemment, sous le choc de ce puissant ressenti, je m'empresse d'habiller le reste, l'inconnu... avec mes attentes, mes espoirs et mes souvenirs les plus fous...
Je remarque, combien je suis sensible à ces femmes dont la féminité si naturelle et immanente, rend superfétatoire, sinon invisible, tout accessoire. Ces femmes qui n'ont rien à faire valoir d'autre que leur vérité... J'ai aussi cette sensation, comme une révélation, que la plus belle féminité ne s'exprime qu'en tendresse et compassion, et que tous le reste... n'est qu'un jeu de rôle malsain qu'impose la société.
Il y a aussi, les détails, concrets... Ces préférences, ces critères, qui singularisent, pour certains d'entre nous... la notion que l'on a de la beauté... Ce qui nous émeut sans que nous puissions en définir avec précision la raison. Ces cheveux très courts, qui iraient si bien à quelqu'un que je, plus que connaissais... tirant sur le roux qui plus est ; cette peau forcément blanche... Une bouche, des yeux, un visage et un corps dépourvus de ces artifices immédiatement remarquables - parce qu'exacerbés par les vendeurs de mode, de virtuel - mais qui, lorsqu'on s'emploie à vraiment les observer, vous révèlent des attraits inespérés, insoupçonnés... Charmes qui vous épinglent, vous transpercent... Vous amenant à, ce que vous ne pensiez jamais pouvoir atteindre jusqu'alors, ce qu'il y a de meilleurs en vous... 
Observant ces femmes, je saisis combien elles sont proche d'atteindre cette harmonie du corps et de l'âme, combien en les regardant, on ne voit plus qu'une entité enfin réalisée... Combien elles acceptent pour cela d'être si vulnérables... et l'absolue nécessité qu'il y a à les protéger.
En suis-je capable ? Peut-être est-ce là mon talon d'Achille ? Comment protéger ce que l'on idéalise ? Peut-être est-ce pour cela, que je m’évertuais, à la faire briller, de mes caresses, de mon amour, de ma dévotion, de mes mots...
Bien entendu, je n'exprime là que des sentiments qui me sont propres. D'autres peuvent penser différemment, voire les choses de la vie tout autrement. Et chacune des femmes que je croise dans la vie, dans la rue, et toutes celles que je ne verrai jamais. Sont, elles aussi, belles, aux yeux d'autres. 
Parfois aussi, il faut malheureusement le remarquer, pas assez...
J'aime ce fait, qu'aucun homme ne puisse nier que la femme soit sa raison d'être.
Allez, je vais me repasser la vidéo une fois encore... avant de sortir m’aérer les idées. Je dois retrouver D., à qui j'ai promis de l'emmener dans les friperies, que je connais, de la Bastille au Marais...         

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