(journal de mes sensations)

dimanche 23 décembre 2012

Effets de fièvre...

Voilà ! C'est bien ma veine, je suis malade. 
La gorge à vif, la tête dans un étau, les tripes en feu, la sensation d'avoir été roué de coups... Je le suis si rarement que lorsque cela m'arrive, je me sens anéanti. Tout ce que je tente d'étouffer, ressort ; le stress accumulé ces mois derniers, celui de ces jours-ci, mes attentes stupides... je ne doute plus par réserve mais par excès ! Tout prend des proportions fantasmagoriques, même respirer, je crains de ne pas y arriver...
Et puis, ne souffrant pas assez, je me torture... Ou peut-être suis-je plus sensible aux affres de ces questions quotidiennes... Comme, par exemple, s'il me faut faire ou non, ce geste, d'offrir quelque chose, qui pousse en moi ? 
Oui ! Bien sûr. Mais pourquoi maintenant ? C'est ridicule... parce que c'est la période des fêtes de fin d'année ! Chaque jour compte, particulièrement, lorsqu'il s'agit de tendre, d'offrir, ne serait-ce qu'un sourire... Il faut cependant admettre, qu'indéniablement, à cette période, certains manques, certaines solitudes et détresses... pèsent plus lourd qu'à d'autres moments...  
Mais combien de ces attentions offertes, furent ensuite... ? 
D'une certaine manière, cela devrait m'être égal, cela ne me regarde pas... Ce qui compte, c'est mon geste, pas ce qu'il en advient, ce que l'on en fait... Et puis, il y eut aussi d'autres... 
Bon sang !? Pourquoi tant d'incertitudes ? Pourquoi faut-il que je subisse un conflit si âpre et déchirant ? Entre cet élan aussi vif que spontané qui m'anime encore et, le cruel constat de ce qu'à l'évidence, j'étais... de ce que, plus encore aujourd'hui, je suis... Insignifiant !
Voilà quel genre de réflexion, m'apporte cette fièvre. Bêtise ou bon sens ? Finalement, c'est ce à quoi l'on croit qui importe...
... J'ai l'impression d'avoir été mâché, puis recraché. Sur tous les plans. Je ne suis pas certain d'être bien clair... Je me sens comme dans du coton, imbibé d'éther. 
Là... tout de suite, je voudrais... Rien ! Et même pour demain, je ne suis plus certain de vouloir quoi que ce soit... C'est dire. 
Si ! Peut-être, seulement dormir. Quoi d'autre ? Ne plus me sentir mal. De toute façon, selon mon expérience, il y a rarement quelqu'un pour veiller les veilleurs. Alors, je n'attends rien. N'importe quoi, ce sera déjà bien...

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