(journal de mes sensations)

dimanche 15 mai 2011

Demain n'est plus qu'une idée...

De retour du travail, je fonce au Marché. Il me faut de quoi manger, je n'ai plus rien depuis deux jours...
C'est dimanche, tous ces couples... je trimbale ma peine parmi tous ceux qui se tiennent. Et, comme une déveine, je n'ai plus alors qu'une idée en tête, que soudain, une main se glisse dans la mienne...
Condamné à ne jamais plus sortir sous peine de souvenirs d'espoirs...
Je pense à tous ces mois, surtout les derniers où, l'espoir s'était fait tellement plus puissant parce qu'enfin atteignable, parce qu'aussi partagé et encouragé, enfin, c'est ce qui me semblait... cela ne tenait plus qu'à un papier des services Français... Et alors, tout irait mieux, je verrai celle qu'elle est, gaie et généreuse... 
Je pense à mon besoin tant contenu d'être touché, embrassé, regardé, désiré... 
Alors ce vide, aussi soudain qu'abrupte, me saisit et me donne l'envie d'en finir.
Même cet espoir inversé qu'est le regret, permettant de revivre indéfiniment les moments essentiels du passé, ne m'est pas accordé...
Je prends doucement la mesure du néant, et cela m’effraie ! 
Avec quelle patience, quelle persévérance j'ai édifié mon malheur !
Demain n'est plus qu'une idée...

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