(journal de mes sensations)

mardi 3 mai 2011

Où il est question de pas

Une longue marche me calme toujours. J'aime marcher avec ou sans musique, selon mon humeur. Le même trajet s'avère tout à fait différent que vous le fassiez avec ou sans écouteurs. Enfin, c'est bon pour la ville, à la campagne, je marche toujours sans !
Je marche seul parce que mon pas ne s'accorde qu'à peu d'autre pas. Celui qui marche seul n'a pas le droit au faux-pas. Je suis habituer, j'ai même assez d'attention pour assurer les pas de celle qui m'accompagne... 
Je sais ce que c'est que marcher, et ce qu'indique la démarche de chacun. À regarder les autres marcher, je devine jusqu'où ils vont aller. 
Il y a un pas que j'aime plus que tout, dès qu'il m'accompagne, le mien en est tout faussé, sans doute d'être trop attentionné mais aussi de trop l'observer, de trop m'émerveiller de son déhanché... 
Sur de hauts talons ou avec des nu-pieds de cuir glissants... il a quelque chose de félin, ce pas n'est certainement pas aussi solide que le mien mais tout aussi résistant et différemment élégant, parce que féminin.
J'aime que mon pas jouxte celui d'une femme, surtout quand elle sait marcher !
J'aime quand mon pas accompagne et veille sur le sien.
Allez, je vais m'installer à une terrasse, regarder les gens marcher...

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