(journal de mes sensations)

lundi 2 mai 2011

Nuit affreuse

Bon sang ! Quelle nuit. La pire jamais vécue, comment ai-je survécu ? 
Ce matin, hagard, ne sachant même plus l'essentiel, perdu, toutes les émotions de la nuit aux bord des yeux... je tremble. 
Que s'est-il passé ? Jamais plus une nuit pareille ! De quoi vous faire perdre le sommeil, ou au contraire de vous y engouffrer, pour toujours.
Le jour venu, je me lève avec l'idée d'aller courir, mais ouvrant la porte, il pleut. Ça me décourage... Comment me débarrasser de tous le subi de la nuit ? 
De cet enchevêtrement de rêves éveillés et de réalités ensommeillées. J'ai compté les heures, mais j'avais de temps à autre la sensation de m'éveiller ailleurs ! Tout était à la fois confus et précis. Un long cauchemar entrecoupé de lucidités fulgurantes, comme des entailles de l'esprit... De douloureux éclairs lumineux.
Évidemment il s'agissait d'elle, d'eux et de moi ! 
Moi, qui petit à petit ne crois plus mais qui pourtant, de plus en plus s'y refuse.
Pourquoi suis-je ainsi, toujours dans les extrêmes, jamais dans la nuance, que pourtant je conseille à tous avec conviction et pertinence ?
Ma situation alarmante ne m'interpelle même pas, ma vie tombe en déliquescence, comme si j'éprouvais ma volonté, mon endurance, mes croyances jusqu'à disparaître s'il le fallait, estimant alors ne rien mériter. N'être qu'indigne !
Tout mon être résonne encore du combat de cette nuit, une bagarre jusqu'à un tel épuisement total, que de lever les yeux devient un effort pour le corps et l'esprit... déshumanisé ! c'est autre chose qui prend le relais, juste après la volonté... 
Mes échecs, mes déconvenues... me menacent d'un chaos émotionnels, un rien m'y précipite, un rien m'en sauve ! Un rien, mais un rien pas ordinaire.

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