(journal de mes sensations)

mardi 24 mai 2011

Ce qui s'ajoute à mon supplice

Ces sentiments d'avoir été abusé, volé de ce que j'avais de plus précieux,humilié... me révoltent à un tel point que je découvre combien de visage peut posséder la vengeance.
Le mépris n'en serait-il pas la forme la plus subtil ? Encore faut-il pouvoir en ressentir. La vengeance, une faiblesse de l'âme ou l'ultime solution ? 
Toutes ces nuits dans l'irritation de l'offense, comment ne pas y songer ? 
Devenir indigne... mais libéré. 
Faut-il avaler le dépit, ou au contraire le déballer ; de quelle manière s'en défaire ? Emmagasiner la bile à devenir méchant ou s'en libérer en toute circonstance en la déversant ?
À peine fût-elle reconnue par mon âme que toutes les autres femmes me semblèrent laides. Maintenant, sans elle, les autres restent à mes yeux, toutes aussi laides, comme une double peine ! 
Rompre un lien si peu ordinaire, c'est se précipiter dans une cascade de désillusions glaciales. 
Pour savoir aimer, il faut savoir haïr, même si, dans ce cas, je manque de sincérité, mais que me reste-t-il d'autre que l'illusion...

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