(journal de mes sensations)

lundi 9 mai 2011

N'aurais-je que mes rêves ?

Je rêve de joie et de vérité, d'instants limpides comme le ciel étoilé d'un soir d'été. Du tumulte de jeux à deux ! De chaleureux baisers heureux.
J'ai tant de souhaits, dont parmi eux, deux me serrent particulièrement le coeur, celui de toujours rougir de la voir nue et cet autre de garder le même enthousiasme, la même fascination, pour nos moments d'intimités partagés, toutes nos petites choses quotidiennes qui à mes yeux, ne seront jamais ordinaires !  
Je m'imagine des nuits entière à écrire sa peau afin de comprendre pourquoi elle m'émeut tant, m'appliquant tel un orfèvre en la matière, concentré tout autant sur le sujet que sur l'instant. Je tiens à ce qu'une de mes mains soit toujours posée sur elle, pour sentir ses troubles, ses frémissements et ses élans. Hisser le désir à son apogée d'un souffle haletant sur sa nuque ou niché sous ses aisselles, de mes joues brûlantes, assoiffées de la douceur de ses cuisses, et de tous ce que nos deux corps nous donnent à prodiguer...
J'imagine beaucoup trop, pour un seul homme, est-ce pour cette raison qu'il est chaque fois plus difficile de le faire encore ou, est-ce par inquiétude qu'il ne me soit plus permis de rêver fort et haut ainsi mes désirs, après ce temps d'absence si long, devenu sur la fin, comme incertain ? 
Je rêve aussi de ne pas seulement rêver ! 
En attendant, je rêve de pouvoir m'étirer, me tendre vers les étoiles, lui en décrocher deux, belles et scintillantes, qu'elle les mette à ces yeux pour me regarder, me laissant croire ainsi, que parfois, moi aussi je l'éblouis !

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