(journal de mes sensations)

dimanche 29 mai 2011

L'estime de soi

Amer constat d'une nuit sans rêves...
Bien qu'ayant un puissant instinct, mes rêves et espoirs ont, semble-t-il, toujours été plus fort encore. Je me refusais à croire ce que me disait ce sens étrange qui pourtant ne me trompe jamais... J'en veux pour preuve, ces faits glanés sans fierté lors de mes excès de désespoirs, épuisé par ces combats contre moi-même où, vainqueur par acharnement, j'accordais le crédit de mes illusions de loyauté et de noblesse à des attitudes qui ne l'étaient pourtant pas... Outrages à demi avoués, à peine audible... lors de longues conversations expiatoires... à l'exception d'un, trop sensible et surtout paraissant trop indispensable... pour être reconnu. Ma mansuétude faisait que je n'insistais jamais, même si par faiblesse, j'y revenais comme on revient toujours à la source d'un problème non résolu...
De toutes ces nuits passées à reconstituer le puzzle d'une singulière histoire, ayant deux faces, dont l'une, honteusement pragmatique pour ne pas dire odieusement intéressée, sans en exclure les parties sombres, les évidences constatées... naît, l'amère réalité que ma naïveté, bien qu'offerte comme un pardon encourageant à se hisser plus haut dans l'estime de soi, ait été prise au premier degré...
L'estime de soi, seul le respect que l'on a pour soi-même importe. Être en règle avec soi, tout est là ! Ce que nous pensons de nous-mêmes, au plus profond de notre être, c'est cela qui importe, et non ce que les autres pensent de nous. Si nous nous estimions sincèrement, réellement, tous les mortels pourraient cracher sur nous, que nous ne nous en apercevrions même pas. 
Je dois avoir plus confiance en mon instinct, il est juste, je dois proscrire le doute ou du moins le prendre à mon avantage et non le contraire. Il est temps que je me fasse du bien.
Ruminer, nuit et jour, des attitudes, des actions pour laver ce qui me salit... me pèse... 
Un éventuel remord serait-il plus supportable ? 
Ne vaut-il pas mieux chercher le pardon par les mots après s'être purgé, que ressasser l'aigreur ?
J'imagine qu'une attitude envers moi, plus courageuse, plus audacieuse, plus novatrice... eu suffit à détruire ce cancer naissant de l'âme et du cœur.
Parce qu'étrangement, l'autre face, reste intacte... J'ai reconnu une âme qui ne se connaît pas, qui commence à s'ouvrir et qui ne me croit pas... 
Qui évoque le poids de la mienne sur la sienne, quand il ne s'agit que de la pression de sa propre conscience qui enfle, piquée au vif par l’honnêteté... Mon regard deviendrait-il parfois trop clair ?
Ouvrir son âme à un prix et des lois...

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