(journal de mes sensations)

lundi 2 mai 2011

Et si,

Viens de mettre le nez dehors. Bien mal m'en a pris ! à peine le coin de la rue passé j'ai reçu l'équivalent d'un seau d'eau sur la tête. Dans des circonstances habituelles, cela m'aurait amusé, là ça ma fichue un coup. C'est exactement l'idée du pauvre type que je me fais. Et pourtant, quelle importance ? 
Comment sera cette nuit ? 
Et si, la nuit dernière n'était due qu'au fait d'avoir ressenti le malaise d'un autre ? Je veux dire, qu'en plus de mes propres angoisses, ce soit ajouté celles d'un autre ? Et que cet autre dès lors qu'il serait soulagé me permettrait alors de l'être à mon tour ? 
Alors je lui dirai ceci : la pensée de l'impermanence peut sauver dans les moments difficiles... Pour le reste, il faut se débrouiller seul et rester en accord avec sa destinée, ce qui nous pousse... 
Seul importe le degré d'éveil auquel on parvient, notre capacité à percevoir le coefficient d'irréalité dont est affecté chaque phénomène.
Alors la peur est inutile. D'autant plus quand on se sait aimé...

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