(journal de mes sensations)

mercredi 11 mai 2011

J'ai dans la tête un boucan d'enfer.

Je viens d'effacer ce que j'avais écrit depuis le 24 septembre 2008 19h53... Une nuit de douleur et de pleurs, tant de choses et pourtant si peu d'espace libéré sur mon ordinateur. 
Je crois que je ne pourrai jamais plus écrire un mot. Le manque cette fois sera comme multiplié par lui-même ! La peine va être lourde, mon corps et mon visage en seront transformés, je ferai dorénavant mon âge, peut-être même plus... Comment courir encore, courir c'était penser à elle ?   
Je n'ai plus de larmes, la peau me brûle...
Combien de temps vais-je souffrir, huit mois n'ont déjà pas suffi pour retrouver une vie, cela devra-t-il se compter en année ? 
Il est déjà tard dans ma vie... Et si peu de satisfactions ! Quel terrible bilan. 
Tout semble abrégé, une cassure abrupte, une faille immense. 
Mon coeur ne battant plus qu'un coup sur deux, je vais survivre en demi-ton...
Et pourtant cela me semble être tellement contre-nature, quelque chose en moi me dit que ce n'est pas vrai, que ce n'est pas possible... quelque chose d'aussi fort que cet espoir qui m'avait porté près de huit mois durant, jour après jour, d'heure en heure, ... Cependant que faire d'autre que de s'obstiner à faire l'inverse, à tout détruire ? 
J'efface mon passé, je n'ai plus d'avenir, mon présent est une prison.
Je n'ai jamais autant souffert, je ne me suis jamais senti autant perdu ! 
Je suis terrifié à l'idée du vide qui m'attend ! 

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