Pour commencer, à peine étais-je rentré du travail,
qu'un coup de fil m'annonçait une déception !
J'avais proposé que nous fêtions chez moi, avec L, D
et J, l’anniversaire de I, et comme chacun a ses propres occupations, ses
obligations... nous réunir n'est pas évident. Mais nous avions trouvé le
compromis de faire cela l'après-midi du jour J, mercredi. Un goûter en quelque
sorte... C'est annulé pour cause de maladie... Deux d'entre elles ont attrapé un
coup de froid... et se retrouvent couchées. Et cela remettra peut-être en
question mon week-end avec J à la campagne... Ce n'est pas grave en soi, mais
cela me désole...
N'aurais-je
pas fait bonne figure à ces déconvenues que peut-être je n'eus alors pas reçu ce
message qui me propose de fêter le mien, qui aura cours quelques jours plus loin
!
Très profondément en moi, l'éventualité de cet
événement m'avait interpellé... au même titre que tous ces probables que je
projette lorsque je tente de comprendre le fonctionnement mental ou émotionnel
d'un être qui compte pour moi...
Cependant, j'ai dû vieillir, devenir moins
sensible... il y a encore quelques années je me serai déjà illusionné de toutes
les vraisemblables joies puis désespéré de tous les possibles drames...
échafaudant, nuit et jour, tous les scénarios envisageables... poussant le vice
de trier par ordre d'importance les possibles des probables des plausibles...
Aujourd’hui, j'ai lu ce courrier avec une certaine sérénité (j'imagine que je
peux dire merci à l'Oaxaca)... même si le plaisir que me procure ce message
s'accompagne d'un soupçon d'anxiété qui, je le devine, va aller tout en m'envahissant
jusqu'au jour promis.
Ce ne sont là que des émotions qui se préparent... Certes,
le contraste d'avec mon isolement du moment, en renforcera la houle et les vagues, mais
j'aime le vent, la tempête et l'orage, que ça gite, que ça tangue, que ça danse... on s'y sent fantastiquement plus vivant.
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