(journal de mes sensations)

vendredi 8 novembre 2013

Dérapage à cause de la végétation luxuriante...

Une légère pluie et un sens inné de la renonciation m'ont découragé de sortir courir... Je m'en suis tenu à la promenade matinale de V, puis me suis laissé aller douillettement au plaisir d'une longue et apaisante ablution... Cela sans le moindre soupçon de culpabilité, alors qu'habituellement, pareille attitude me paraît être un forfait commis à l'encontre de ce que m'a offert la nature... Je me suis aidé en usant de ce subterfuge qui consiste à envisager que peut-être j'irai courir en fin d'après-midi ! Cela me laisse un peu de temps...
Et je dois bien le dire, mon allure physique me préoccupe de moins en moins... avant, j'étais plutôt attiré par celle de personnages comme Ziggy Stardust... aujourd'hui, je tendrais — un peu forcé par la nature même de la vie, il faut bien le dire — vers celle d'un énergumène comme Albert Moulinot, goûtant un bonheur simple loin de la frénésie urbaine et de l’aliénation capitaliste ou, plus laconiquement, loin des cons (encore que j'en vois un qui passe dehors promenant en laisse ses toutous d'appartements, chacun équipé d'un ridicule manteau) !
Au nom du principe de précaution... je tiens à rassurer celles qui sont ou pourraient être "enthousiasmées" par mon corps (mais qui n'ont pas encore osé se faire connaître)... que subsistent, dans ma personne, encore de beaux restes ou du moins, rien qui ne puisse être arrangé avec un peu d'effort... et que ce que je viens de dire précédemment, doit être pris comme une figure de style, une sorte d'allégorie plutôt qu'en un portrait réaliste...
Derrière une apparence trompeuse, qui pourrait sembler aux distraits comme quelque peu avachie, subsiste une bien réelle verdeur printanière qui d'ailleurs repousse chaque nuit... et qu'en plus, sur le papier, il me reste à supporter un nombre non négligeable, à deux chiffres mêmes, d'années d'entre-deux... Soit largement de quoi peaufiner l'oeuvre finale...
J'envisage d'ailleurs, très sérieusement, d'investir dans un moyen de transport vintage, économique et pratique, qui siéra bien à mon personnage : une Mobylette bleue, avec sacoches s'il vous plaît ! Bien moins dangereux que ce puissant scooter que je possédais il y a quelques années et dont m'avait convaincu de me débarrasser une personne aimée et que j'écoutais...
Certes, à deux ce serait mieux... N'hésitez pas à vous signaler rapidement, au moins avant l'achat de l'engin susnommé, que je le choisisse alors équipé d'une selle biplace...



3 commentaires:

  1. Prem's....( merci de ce souvenir de mobylette qui m'emporte dans mon enfance et mes vacances françaises, loin, bien loin de ma vie d'africaine, le gout d'un baiser sur les lèvres d'un chéri, trônant sur sa selle me revient en mémoire....merci...!)

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  2. Alors, va pour une selle biplace sur ma mobylette bleue... de plus, ça fait plus sportif en se penchant en avant... Ah, bon sang ! quelle équipée nous ferions, en allant au Marché vendre nos poules, sur mon engin... (Et très heureux d'avoir contribué à un si doux souvenir...)
    Bien à vous, Douce.

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  3. Ah oui!!....tout à fait d'accord.

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