(journal de mes sensations)

mardi 12 novembre 2013

Je m'en fiche...

Je me suis réveillé avec une fois de plus ce sentiment que l'on se fiche de moi... Les raisons, quelles qu'elles soient... aujourd'hui, je m'en moque. Désormais, je ne ferai l'effort de comprendre l'insensé que chez ceux qui font la même chose me concernant. La tentation de faire table rase commence à lentement s'insinuer... sans pour autant offusquer ma conscience.
Je constate que depuis que je pratique l'Oaxaca, disons avec une certaine constance... ma perception a changé. Je souffre moins de ces choses contre lesquelles je ne peux rien... Je suis moins sensible... moins facilement touché... Fataliste ? Peut-être... à moins que cette excessive émotivité n'ait été remplacée par du relativisme... Ma perception du temps semble différente, qu'il coule je n'y peux rien, alors... Et quant à ce que pensent les autres...
Petit à petit, ce personnage que je pressentais en moi, apparaît, prend réalité... Évidemment, ce n'est pas sans quelques retours de flammes, sans quelques saisissantes incertitudes... Il y eut aussi trois-quatre mauvais plans... il y en aura d'autres, jusqu'au dernier...
D'avoir rabattu le caquet à toutes mes incessantes émotions... ça me change la vie. Je ne dis pas que c'est mieux ou moins bien, je n'en sais encore rien. Mais d'être comme la plupart à se fiche de la plupart... je trouve qu'il y a là quelque chose de reposant... Et tout particulièrement quand on en est conscient... Peu de chance cependant que je devienne capable de mondanités, de civilités, enfin, de ces abus de courtoisie que la plupart se font... "Une menace, une promesse, une insolence, une courtoisie : cette balance est celle des affaires." Henry de Montherlant. J’abhorre les faux semblants, l'hypocrisie des gens... cela n'est pas dans ma nature, et je ne suis pas disposé à ce que ça le devienne, à tord ou à raison... je m'en fiche !
Demain, je reprends le travail... Étonnement, cela ne me tracasse pas plus que ça... c'est ça qui m'ennuie !   

4 commentaires:

  1. J'aime beaucoup la citation de H de Montherlant...pour ma part j'aurais tendance ici à exprimer la même "identité" que la vôtre sur le sujet en ces mots qui sont miens ... La méditation, « la bulle », la lecture, la marche, la vie simple, les miens proches, tout cela me va. Parfois, des passeurs d’envie. Je me suis éloignée de moi. Je me ré apprivoise en lenteur. Alors, vous imaginez bien que s’il est facile de « m’approcher » il est périlleux de « me retenir », tant je doute.
    D’aucuns s’y sont essayés, sans vraiment y parvenir.
    Plus mes cheveux blancs m’envahissent la « crinière », plus je m’éloigne. Moins je crois.
    Plus mes rides cerclent mes yeux plus je cherche le calme. Moins je joue.
    Plus mon corps vieillit plus je murmure. Moins je parle.
    Plus le temps passe plus je sais. Moins je m’illusionne.


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  2. Merci pour vos mots... ils me donnent envie d'écrire...
    Il me faut être bouleversé pour que me viennent des mots qui enchantent. Toute l'émotion que j'avais accumulée, il y a quelques années, commence à se tarir... je me surprends parfois à n'occuper que l'espace, ici.
    Merci Douce, pour vos délicats encouragements.

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  3. Les émotions se raréfient plus le temps passe ... il m'arrive parfois d'y croire ... vais je devenir insensible ? ou " j'enfoutiste" ???

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  4. Ou ce qui les provoque...
    J'imagine que c'est propre à chacun...
    Dans le premier cas, on perd quelque chose... Dans le second, on choisit de ne plus en tenir compte...

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