(journal de mes sensations)

jeudi 14 novembre 2013

... d'une langueur monotone.

Je me sens dans cet état où l'on ne souhaite que d'être chez soi, sous la couette... avec, en réserve, trois ou quatre bons films, un ou deux bons bouquins et de bons plats mijotés prêts à être réchauffés... Je m'abandonnerai volontiers à cette langueur doucereuse qui fait que les rêves suffisent... quand bien même j'ai vécu des partages qui valaient tous les espoirs !
La nature est bien faite, qu'il s'agisse de vieillir, d'être privé de ce que l'on aimait... elle s'arrange pour que le mal même, vous anesthésie... Bien sûr, dans l'absolu je préférerais partager ce moment d'intimité, qu'il prenne un tournant différent... mais c'est un tout autre plaisir et je ne suis pas certain à cet instant précis, de savoir lequel choisir...
C'est peut-être que je n'y crois plus tout à fait ou que ce que j'espérais s'éloigne et doucement disparaît ? C'est peut-être que de me lever à nouveau trop tôt me lasse et m’engourdit, au point de n'être plus disposé à échanger ?
À moins que ce ne soit d'avoir compris où mène trop de solitude... Il est indéniable que j'en ai besoin... mais je ne suis pas fait pour être tout le temps seul... il me faut un autre, précieux, dont j'ai à m'occuper ; un autre sachant me détourner de moi-même.
Il faut dire qu'après le soleil d'hier, dont je n'ai pas su ou pu profiter... la pluie d'aujourd'hui me désespère.

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