(journal de mes sensations)

lundi 5 mars 2012

Ode d'un fou (en deux mots)

Regarde-les, regarde-toi, qui ils sont, qui tu es, comment tu te mens.
Regarde-les, tout aussi insignifiants que leurs prétentieux arrangements.
Regarde-toi, que ça soit là où ailleurs, pas moins de douleurs.
Regarde-les, jouer les Beaux, faire les Fiers, te montrer leurs bras.
Regarde-les, ils te lèchent, te caressent, et pensent que t'aime ça.
Regarde-toi, toute souillée compromise maladive, agenouillée mal au cœur.
Qu'ils baisent, qu'ils mangent, qu'ils bossent, qu'ils causent, ils assurent, sont des hommes ! Qui s'en fichent, qui s'y croient... pissent debout ! Sans se douter que c'est toi qui les tiens, puis les lâches, quand ça te prend ou que t'as peur, quand tu fuis, que tu veux te cacher, te sauver...
Regarde-les, toujours ailleurs quand t'appelles, ils dorment quand tu rêves et rêvent quand tu pleures. 
Regarde-les, ils n'aiment que tes mains sur eux et cette image qu'ils voient d'eux dans tes yeux. 
Regarde-toi, tes miroirs couverts de papier glacé, combien de temps crois-tu que ça va durer ?
Laissons-les, je suis las, ils sont laids, voilà tout.
Allons viens, je suis là, allons viens, soyons fous.

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